• Maintenant que nous sommes super forts en tour du monde, voici un petit condensé de nos enseignements :

    1. Faire attention aux distances. Le trajet parait toujours moins long sur une carte. Nous avons aussi appris la méfiance vis à vis des grands pays car notre référence, c'est la France (on ne traverse pas les Etats-Unis comme on fait un Lille-Marseille). En gros, un trajet n'est jamais trop court !

    2. Bien choisir son guide de voyage. Sandrine, en bonne fille de son père, est une accro du guide. Elle pousse même l'imitation jusqu'à lire tout haut des passages à sa famille (qui s'en fout). Nous recommandons chaudement le Lonely Planet, toujours clair et précis avec plein de plans. Le Guide du Routard est très bien aussi, avec un ton particulier en plus. Par contre, nous avons pris le Petit Futé en grippe : pas fiable du tout, incomplet, avec très peu de plans. Il y a des photos, ce que les autres n'ont pas mais ça ne suffit pas. Nous n'aimons pas trop non plus les guides Evasion car pas pratiques même si leurs pages culturelles sont super.

    3. Lire des blogs de voyage. C'est une mine d'infos, très pratique pour se faire un avis quand la description du guide est floue, idéal pour planifier un parcours. Beaucoup sont bien écrits, beaucoup sont drôles aussi. C'est donc un moyen très ludique de se documenter. Les forums de voyage peuvent aussi être utiles mais plus pour une question précise. Mais certains sujets virent vite au pugilat pour savoir ce qui est bien ou pas et au final, on n'est pas plus avancé. C'est un peu fatigant.

    4. Se renseigner sur le site "Conseils aux voyageurs" du Ministère des affaires étrangères mais pas trop (le lire les yeux à moitié fermés, juste des petits bouts, très en avance puis oublier un peu...). Ce site est une mine d'informations fiables sur les questions administratives, de santé, de sécurité. C'est un incontournable. Mais il fout aussi pas mal la trouille dans le genre anxiogène !

    5. S'inscrire sur le site "Ariane" de ce même ministère pour déclarer ses voyages. Les autorités françaises savent ainsi où se trouvent des ressortissants en cas de problème et disposent des coordonnées de personnes à contacter en France pour donner des nouvelles.

    6. Emporter des médicaments mais pas trop. A moins d'aller au fin fond d'un pays paumé, on trouve partout la base, genre paracétamol, ibuprofène, etc. Après, si c'était à refaire, nous emporterions certainement la même trousse à pharmacie de peur de manquer de quelque chose...

    7. Souscrire à une (bonne) assurance. Quand on part longtemps, ça parait évident. Mais même pour des voyages de quelques semaines, il faudrait y penser. Finalement, ça ne coûte pas très cher par rapport aux solutions que ça procurent en cas d'accident ou de maladie...

    8. Prendre une carte bancaire "Premier". L'assurance et l'assistance qui vont avec sont un vrai plus. L'assistance ne fonctionne que pendant les trois premiers mois de voyage, ce qui ne collait pas nous. Mais l'assurance n'a pas cette restriction. Nous en faisons d'autant plus la promotion que Visa nous a remboursé tous nos frais liés à notre annulation de vol Londres-Miami en juin...

    9. Ne pas s'inquiéter de ne pas bien parler anglais ou espagnol. On y arrive toujours ! Il existe aussi des petits livres avec des dessins pour représenter des demandes courantes (un oreiller, une bouteille d'eau, des couches...). Nous en avions un qui ne nous a pas beaucoup servi mais qui a quand même dépanné en Mongolie.

    10. S'envoyer sur sa boîte mail (ou sur un coffre-fort numérique) une copie de ses papiers d'identité. Utile en cas de vol ou de perte. S'envoyer aussi ses identifiants aux services publics et autres (impôts, CAF, sécurité sociale, banques...) en les camouflant en cas de piratage (ceux de Sandrine sont tellement codés qu'elle n'est plus sûr de pouvoir encore tous les décrypter...). On peut faire énormément de choses par internet et il y a énormément de choses à régler en voyage...

    11 (ben oui, y en a 11. C'est notre blog, on fait ce qu'on veut !). S'assurer d'avoir des petites mains corvéables à merci en France. Qu'aurions-nous fait sans nos parents, nos soeurs, nos amis, nos collègues ? Ils font le facteur, le standardiste, les imitations de signature (oh !), les envois de courrier, les recherches de voitures, de locations de maisons... Josselin a même redonné à Djamel le code de sa carte bancaire qu'il avait oublié... Indispensable !

    Nous pourrions encore vous donner de nombreux conseils mais après, vous allez croire qu'on se la pète...

    J- plus grand chose maintenant !


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  • Nous galérons bien une fois de plus avec internet... Mais voici quand même un article spécialement pour ceux qui nous lisent en prenant leur café (et pas du tout pour celle qui critique les coiffures des autres !).

    Pas de scoop, nous ne revenons pas avec un troisième (même si, dans notre entourage, c'est la mode de faire des enfants en ce moment...) ! Pour cet avant-dernier bilan mensuel, celui des neuf mois, nous allons présenter, en toute objectivité, les avantages et inconvénients que nous avons vus à voyager avec des enfants de 2 et 4 ans. ça ne marche que pour ces âges-là. Les autres, nous ne connaissons pas.

     

    Inconvénients :

    • Ils ne marchent pas beaucoup. Il faut donc oublier toutes les randonnées et promenades un peu longues. Néanmoins, motivés à coup d'histoires de chevaliers, pirates et aventuriers, ils peuvent être surprenants (ex : Titouan au Macchu Pichu ou dans les bayous de Louisiane). Lola est au mauvais âge par contre : elle ne marche pas encore beaucoup mais commence à être vraiment lourdingue en porte-bébé.

     

    • Ils ont toujours soif et faim (de gâteaux, bonbons, fruits, glaces de préférence). Il est donc nécessaire d'avoir toujours sous la main boissons et nourriture. Ce qui est embêtant, c'est qu'il faut donc aller dans des magasins pour en acheter et que nos gamins deviennent hystériques dedans. Mais pourquoi ça leur fait cet effet ???

     

    • Ils préfèrent courir en hurlant que de regarder une oeuvre d'art ou une pièce historique. Il faut donc éviter autant que possible les musées, sauf si c'est rapide et qu'il s'y trouve quelque chose de suffisamment impressionnant pour capter leur attention (les Moaïs de l'Ile de Pâques et les tombes mochicas marchent bien).

     

    • Il faut avoir encore de la ressource pour les supporter en pleine forme jusqu'à pas d'heure le soir, dans une chambre minuscule. Nous avons des enfants "Gremlins" ! Il ne faut pas leur donner à manger le soir, ça les rend incontrôlables. Quand on les mouille dans une baignoire, on peut également avoir l'impression qu'ils se multiplient car ils sont du bruit comme 10...

     

    • On ne peut pas se laisser aller aux songes ou rêveries car il faut être attentif à tout instant. Comme quand vous vous promenez avec de jeunes enfants pendant une heure. Sauf que là, c’est 24 heures ! Mais où sont les nounous, les profs, les grands mères, les tatas, les voisins, les amis pour les prendre un petit peu ?

     

    • Le p'tit verre le soir ou le festival de musique, c'est mort... Manger tranquillement au resto aussi...

     

    • Ils freinent certaines rencontres. Déjà parce que les enfants rebutent certaines personnes (oui, ça parait dingue...). Mais aussi car tenir une conversation cohérente quand on doit courir après une qui se sauve et l'autre qui grimpe partout, ce n'est pas facile-facile.

     

    • Ils n'ont jamais sommeil au bon moment. Impossible de les réveiller quand il faut aller manger ou quand on voit des rhinocéros (et après, ils nous soûlent pour en voir pendant quatre jours...). Mais le soir, dans les transports en commun ou quand on veut faire la sieste, ils sont en pleine forme !

     

    • Ils ne sont pas patients. Dès qu'il faut attendre ou si nous restons un peu trop longtemps au même endroit, ils ont des fourmis dans les jambes. Par contre, nous, nous devons être patients pour entendre pour la 50ème fois d'affilée Kirikou (nous avons essayé en coupant le son mais ça ne marche pas).

    Voici ce que donne un peu d'attente à l'aéroport de Nouméa avant que Nadia arrive...

     

    Avantages :

    • Nous avons parfois droit à quelques privilèges, le principal étant de passer devant tout le monde dans une file d'attente, à l'enregistrement à l'aéroport ou pour monter dans l'avion... Néanmoins, c'est loin de marcher à tous les coups et dans tous les pays... Et c'est bien mérité car se taper 1h15 de queue avec Titouan et Lola (à 1h du matin en descendant de l'avion à Los Angeles par exemple), c'est une épreuve. Pour nous et tous nos voisins...

     

    • Beaucoup de gens aiment les enfants (oui, ça paraît dingue...). La plupart du temps, nous sommes donc chouchoutés, les gens sont souriants, sympas, ils nous rendent service... C'est particulièrement vrai en Amérique du sud et en Asie. Aux Etats-Unis, en Australie et en Afrique du sud, c'est moins le cas. Mais, de façon générale, ce sont des aimants à rencontres. Il faut dire que c'est difficile de passer inaperçus avec eux... Ils permettent d'engager facilement la conversation (mais aussi de s'éclipser quand nous en avons marre... "On va y aller ! Les enfants sont fatigués/ont faim/ont envie de faire pipi/sont surexcités."

     

    • Les enfants nous protègent. Nous avons parfois eu l'impression de ne pas être embêtés car nous étions avec de petits enfants. Notamment en Amérique du sud et en Asie, les enfants ont un côté "sacré". C’est un vrai gage de sécurité.

     

    • Ils nous obligent à avoir une vie saine. Nous ne prenons pas l'apéro midis et soirs, nous mangeons des fruits et légumes pour donner l'exemple (surtout Sandrine en fait...), nous ne faisons pas de trucs à risque (genre balade à pied seuls le soir dans Johannesburg. Bon ça, nous ne l'aurions sans doute pas fait non plus sans enfants...).

     

    • Ils sont toujours contents de l'endroit où nous nous trouvons et de l'activité du jour. Chaque matin, c'est le même enthousiasme débordant, ils ne sont jamais blasés, jamais fatigués. C'est également facile de leur faire plaisir. Ils suffit d'aller voir des pingouins, des dinosaures, des tortues, des zèbres ou des poissons. Si en plus, on mange au Mac Do et qu'on dort dans un van, c'est le plus beau jour de leur vie.

     

    • Ils sont faciles à nourrir. Des yaourts à boire, des fruits et des frites, ça suffit à leur bonheur !

     

    • Directement, ils ne coûtent pas grand chose. Nous payons très rarement des suppléments dans les hôtels (en même temps, un supplément pour dormir dans la baignoire ou à quatre dans un lit, ce serait un peu abusé...), ils ne mangent pas beaucoup au resto, les transports (sauf l'avion) sont en général gratuits, de même que les musées et la plupart des activités culturelles. Pour les attractions et les loisirs, il y a néanmoins des paliers à 2 et 4 ans. Avant 2 ans, c'est toujours gratuit et après 4 ans, on paye presque toujours une entrée. Indirectement, ils nous coûtent plus cher car nous faisons des choix de confort pour eux (un hôtel avec une piscine, un train avec couchettes...).

     

    • Ils assurent l'ambiance et la conversation. Nous ne nous ennuyons jamais avec eux ! "Maman, ça mange quoi les lions ? les baleines ? les oiseaux ? les cochons ? les éléphants ? les chats ? les dinosaures ? les dragons ? Mais non Maman, les dragons, ça mange de la lave !". Nous avons aussi la variante "comment s'appellent le bébé éléphant ? le bébé poisson ? le bébé chèvre ? le bébé requin ? Mais non Maman, le bébé requin, c'est le piranha !".

     

    • Ils sont très valorisants. Ils nous considèrent comme les plus meilleurs en tout. Ils sont persuadés que Djamel parle, bien sûr, parfaitement anglais, mongol, thaïlandais et coréen. Et Sandrine connait tous les noms des bébés animaux et leur mode alimentaire.

     

    • Ils nous aident à obtenir plus facilement une chambre, une place, une siège, une table... Apprenez a vos enfants a faire les malheureux, personnes ne peut résister.

     

    • Ils sont tellement mignons... parfois... Ils vont peut-être même nous manquer quand nous ne les verrons plus 24heures/24.

     

    Plus qu'un mois !


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  • Pour ce bilan des huit mois, nous allons vous parler (comme nous l'avions promis il y a quelques temps déjà) de nos bagages. En effet, il nous a fallu tout ce temps pour optimiser le mieux possible notre maison portative.

    Pour mieux saisir l'évolution entre avant le voyage et maintenant, vous pouvez relire notre article à ce sujet à la veille du grand départ : Notre maison pendant 10 mois.

    Nous sommes passés, la plupart du temps, à quatre sacs : un pour les vêtements, un pour la logistique (sur lequel s'accroche un sac à dos), le porte-bébé et deux petits sacs à dos. Le nounours a finalement réussi à trouver une place dans un sac.

    Huit mois ! Il est temps de parler bagages.

    Nous avons laissé tomber la poussette. Nous ne nous en servions pas beaucoup et elle incitait les enfants à ne pas marcher. Nous envisageons de peut-être bientôt nous séparer aussi du porte-bébé. Après nous avoir énormément servi, il est maintenant moins utile car Lola commence à bien marcher elle aussi.

    Dans le sac de vêtements, nous avons toujours tous nos petits sacs : un pour chacun d'entre nous, un pour les maillots de bain, un pour les chaussures, un pour les vestes et un dernier pour le linge sale (avant, nous le mettions dans des sacs en plastique mais ça chiffonnait Djamel...). Il y a aussi les "sacs à viande" qui nous servent régulièrement.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    En matière de vêtements, nous n'avons pas vraiment changé les quantités. Nous avons les t-shirts de la D-Team en plus !

    Dans le sac "logistique", nous avons : plein de fils pour le chargement de tous nos appareils, les guides de voyage en attente, le fil à linge, les pinces à linge et la lessive, les trousses de toilette, les serviettes, les médicaments (le stock n'a quasiment pas bougé en huit mois), la trousse de secours (pas beaucoup de baisse du stock non plus), les répulsifs anti-moustiques, les gourdes des enfants, les bouées, quelques couches (même si nous sommes beaucoup plus en flux tendu qu'avant et que nous espérons que Lola sera bientôt propre. Allez, on y croit !) et le lecteur DVD et ses DVD.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Accroché sur ce gros sac, nous avons aussi un sac à dos. C'est celui qui coûte cher ! Y sont rangés la tablette, l'ordinateur, l'appareil photo, le reader, la console de jeux, les papiers, le carnet de notes et les stylos, la montre GPS et les casques. Il pèse une tonne et Djamel le couve.

    Dans le porte-bébé, il y a les chapeaux, les lunettes de soleil et la crème en haut. En bas, c'est le sac à doudou. A la place de Lola, nous mettons souvent un des sacs à dos.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages...

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages...

    Enfin, le petit sac rouge est plein de jouets. Et Djamel porte en permanence sur lui (peut-être même la nuit) une sacoche avec les passeports, les cartes bancaires et l'argent.

    Ce qui n'a pas changé, c'est que Djamel porte toujours presque tout : le porte-bébé et les deux gros sacs (qui roulent quand même !). Sandrine et Titouan ont chacun un sac à dos. Et Sandrine porte aussi la gourde aussi !

    Plus que deux mois...

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  • ... Et les deux enfants se mirent à pouffer de rire lorsque Titouan, au milieu d'un silence, chanta "Bébé baise-moi", chanson d'Anaïs que leurs parents écoutent sans se soucier des conséquences...

    - C'est ce que Papa voulait écrire dans un article pour le blog. Mais moi et ma petite soeur, on a trouvé le brouillon bien rangé dans un tiroir, c'est à dire une chaussette pour nous. Car vous savez, ils nous ont embarqué dans leur délire "tour du monde" avec comme maison deux sacs et comme garage un porte-bébé. Hein Lola qu'ils ont pété les plombs !

    - Ouais, c'est vrai brother et même que j'suis trop dégoutée car leur petit délire commence à bien faire. Déjà que dormir au milieu d'un troupeau de chèvre, avec comme seule séparation une peau de chèvre, c'est limite. Déjà qu'il est 11h du mat et que je n'ai mangé qu'un croissant, un muffin, des "cheese ball" écrasées trouvées par terre, trois clémentines, une tartine de nutella, deux crottes de nez, une banane, c'est just. Alors, n'avoir eu que six paires de chaussures en sept mois (alors que toi, t'en a eu une nouvelle paire et pas moi malgré ma crise au milieu du magasin et dans la rue et dans le van), moi, je dis non !

    - Tu as raison soeurette ! Sept mois se sont écoulés et le bilan n'est pas reluisant... Toi, tu as déjà dormi dans des placards, des baignoires, des douches, sous le lit, par terre et j'en passe. Moi, je dors sur la banquette arrière du van en ce moment car ils ne veulent pas me faire de laplace dans le lit. C'est honteux...

    - Et n'oublie pas que 7 mois x 30 jours, ça fait 210 jours et nous sommes loin de 210 douches... De vrais clodos ! Sans parler qu'ils ne nous changent même plus de vêtements après un plat de spaguettis bolognaise sans serviette (trop lourd dans la valise) et sans cuillère au bout de deux minutes. Pareil quand on joue dans la poussière ou la boue. Des clodos je te dis, on est des clodos ! Et tu as remarqué ? Maman ne se coiffe plus et Papa peut tenir trois jours sans douche. J'ai honte, trop la loose...

    - Et oui Poupounette, que veux-tu... Quand tu sais que mon jouet préféré, c'est une ficelle accrochée à un ceintre et le tien, tous les cailloux que tu trouves. Ils ne sont pas honnêtes ces gens-là ! Papa a même pas voulu répondre à ma question "Il y a plus de morts ou de vivants dans le monde ?".

    - Et si on faisait un truc de fou Titouan pour les embêter ? Du style "on retourne tout le supermarché quand ils font les courses". On court partout, on remplit le caddy de tout et n'importe quoi, on critique les gens car nous, on parle français ("il est pas beau le monsieur"), on fait des comédies pour aller dans les jeux. On fait les enfants mal élevés quoi.

    - Oui, d'accord. Mais on le fait déjà ça.

    - Ah oui, c'est vrai !

    - Par contre, étant donné que depuis sept mois, nous sommes devenus experts en fritures en tout genre, j'ai une idée. On va mettre la frite que tu as l'habitude de machouiller et de recracher (il parait qu'il ne faut pas forcer les enfants à manger...) dans l'ordinateur. Comme ça, on fait d'une pierre deux coups : on se venge et on n'est plus obligé de parler à tout le monde à cause de ce "biiip" de Skype de "biiip".

    - Du calme Titouan ! On arrive quand même bien à les embobiner. Tu sais que j'ai juste à dire "Calin !" pour faire ce que je veux et aller où je veux. Des cruches les parents ! Ou quand je dis "Pardon Titouan" même quand je ne t'ai rien fait, tu les verrais sourire niaisement. Et oui, je m'appelle "Poupounette" et j'enrhume mes parents !

    - Courage ma soeur ! Ce tour du monde est un long, un très long voyage. Long de part sa définition car on a déjà parcouru 47 560 km en avion, en train, en bateau, en voiture et en van. Long car les journées sont longues puisque le marchand de sable ne passe que vers 22h30 aidé par Maman "Fouétard" Sandrine. Et long car ça fait sept mois qu'on est parti et qu'il en reste trois.

    - Ouais grand frère. Long. Je dirais même plus : grand. Quand on écoute Papa et Maman, ils nous disent que "ces grands voyages et bla bla bla...". Alors, je leur demande "Pourquoi grands ?". Ils me répondent grande émotion, grande découverte, grand enrichissement, grand moment passé en famille, grand apprentissage... Moi, ce que j'en pense, c'est que d'où je suis, en levant la tête, je vois mon Papa et ma Maman qui sont grands. Et ça, je peux le faire tous les jours et quand je veux. C'est une chance !

    - Bon, il faut qu'on y aille. On doit prendre soin des parents.

    - Allez, boujou à tous !


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  • Nous sommes partis depuis six mois et il nous en reste encore quatre à passer autour du monde.

    Pour ce bilan mensuel, nous allons vous révéler les coulisses du blog. Attention ! Grandes révélations !

    Ce blog est le fruit d'une collaboration et d'un partage des tâches bien défini. Sandrine écrit et Djamel met les photos. Les deux ont un droit de véto sur les récits ou les illustrations mais qu'ils n'exercent que très rarement. Nous ne demandons pas leur avis aux enfants (sinon, vous n'auriez que des photos d'eux en train de faire les fous ou d'animaux...).

    Le titre de l'article est proposé par l'un ou par l'autre. Le ton s'en ressent parfois... Saurez-vous retrouver les titres proposés par Djamel ?

    Cette répartition du travail entraîne de nombreuses discussions pour savoir qui fait le plus dur (il faut bien qu'on s'occupe un peu !). Quand la connexion est pourrie et que chaque photo met 10 minutes à charger, c'est Djamel. Sinon, c'est Sandrine (rappelons que c'est elle qui écrit...) !

    Le contenu du blog nous occupe pas mal, pour la mise en ligne d'articles bien sûr mais aussi avant et après, quand nous y réfléchissons. Il nous arrive de tout de suite penser au blog quand une petite aventure se présente, à comment la relater, la mettre en valeur...

    Sinon, ça va bien. Nous sommes bien rodés maintenant. Il y a juste un truc qui ne marche pas du tout et c'est bien dommage. C'est le couchsurfing. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'aller dormir chez des gens sans autre contrepartie que celle de passer un moment avec eux. Pour mettre en relation les hébergeurs et les demandeurs, il existe un site internet où nous sommes inscrits.

    A chaque fois que nous avons essayé, ça n'a jamais marché. Soit la personne ne pouvait pas, soit elle ne nous a jamais répondu. Pourtant, nous choississons soigneusement nos hôtes potentiels (qui acceptent les enfants et ont de la place). Nous expliquons même dans nos demandes que nos enfants sont la sagesse incarnée. Et personne ne veut de nous ! Pourquoi ???

    Bises.


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