• Nous avons du retard puisque nous sommes en Equateur depuis déjà quatre jours...

    Nous vous avions laissés à Chiclayo, où nous devions aller voir le Seigneur de Sipan. Chose promise, chose due !

    Le site archéologique de Sipan est un temple funéraire moche qui comprend plusieurs tombes, dont celle du Seigneur de Sipan. Comme d'autres au Pérou, il a été découvert récemment (en 1987) et par hasard.

    Il a été bien protégé du pillage et du coup, se trouve dans un bon état alors qu'il date probablement du IIIème siècle.

    Ce site est vraiment intéressant du fait des trésors qui y ont été trouvés mais aussi pour la connaissance de la culture moche. Un petit musée fait partie du site et présente des restitutions de tombes à leur création et à leur découverte.

    Le "guerrero" était enterré habillé ainsi :

    Pérou, suite et fin

    Les moches de haut rang portaient un bijou en or pour cacher leur bouche et leurs dents, jugées trop humaines pour des gens aussi importants.

    Le musée est plein de reconstitutions de ce type avec squelettes, bijoux et porteries :

    Pérou, suite et fin

    En bas de la photo, c'est un squelette de lama. Les personnes enterrées à Sipan l'étaient avec leurs femmes, serviteurs, enfants, lamas sacrifiés (il est peu probable que tout le monde soit mort exactement en même temps)... Toujours aussi sympas ces moches !

    Le site contient plusieurs tombes comme celle-ci :

    Pérou, suite et fin

    Titouan a été passionné. Cette visite lui a permis d'affiner ses notions sur la mort. Il a été nettement plus impressionné par les reconstitutions où l'on voyait des gens qui pleuraient leur seigneur que par les squelettes. Sa définition de la mort en sortant était donc : "c'est quand on ne revoit plus jamais quelqu'un et qu'on est triste".

    Pérou, suite et fin

    L'autre grande découverte pour Titouan a été celle de l'arbre à frites (des gousses ressemblant beaucoup à des frites, pour ceux qui croiraient que c'est vrai) :

    Pérou, suite et fin

    Après cette excellente visite à Sipan, nous avons continué à remonter vers l'Equateur. Pour traverser la frontière, nous avions trois passages possibles : un dans la forêt amazonienne, un sur la côte et le dernier entre les deux. Celui en Amazonie a été écarté tout de suite (trop loin, trop compliqué), il nous en restait donc deux.

    Djamel a donc fait une recherche intensive sur internet et le guide pour trouver le meilleur. Nous n'avons pas hésité longtemps en lisant que celui de la côte était surnommé le "pire passage de frontière de toute l'Amérique du sud" ! Après avoir lu des horreurs sur cet endroit sur des blogs de voyageurs, notre choix était fait pour celui du milieu.

    Mais pas de bol, c'est aussi le moins fréquenté, donc le moins facile à atteindre. Nous avons donc dû faire étape à Piura pour voyager avec l'unique compagnie qui passe par ce passage.

    Quelques mots pour décrire Piura : chaleur accablante, bruit permanent, moustiques bien présents, ambiance peu rassurante... Notre hôtel était de plus du type "crado" (mais bien placé).

    Notre séjour à Piura a donc duré le moins longtemps possible et a consisté à aller à la piscine dans le club des riches.

    Après notre trio infernal de villes Trujillo-Chiclayo-Piura, ce n'est pas mécontents que nous avons pris le bus pour Loja, en Equateur.

    Le passage de frontière s'est extrêmement bien passé !

    Le Pérou nous laisse un souvenir mitigé. Les sites archéologiques sont nombreux, riches et passionnants. Les vestiges des cultures précolombiennes valent vraiment la peine. Mais nous avons eu du mal à apprécier les villes, haltes obligatoires vu notre parcours. Nous nous sommes vraiment sentis bien à Lima (Miraflores notamment) et à Ollantaytambo. Nous n'avons pas regretté les autres villes en les quittant...

    Mais, encore une fois, nous n'avons vu qu'un petit bout du pays.

    L'avis - tout personnel - de Djamel est qu'on ne peut pas être totalement satisfait d'un pays où il faut jeter le papier toilette usagé dans la poubelle et non dans les toilettes...

    Sur ces bonnes paroles, à bientôt !

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  • Nous sommes à Chiclayo, au bord du Pacifique, dans le nord du Pérou. Avant d'y arriver, nous avons fait escale à Trujillo, d'où le titre de cet article...

    Trujillo et Chiclayo ressemblent à beaucoup de villes péruviennes : un coeur de ville autour d'une "Plaza de Arma" (toutes les places principales de toutes les villes s'appellent comme ça. C'est très pratique !), des bâtiments de style colonial avec des balcons très caractéristiques et une quantité anormalement élevée de pharmacies, banques et casinos.

    Au pays des surfeurs moches

    Au pays des surfeurs moches

    Au pays des surfeurs moches

    Ces villes pourraient être agréables si elles n'étaient pas aussi bruyantes. Le paroxysme a été atteint à Trujillo : bruits de klaxon en permanence, travaux, musique, téléphone... De notre hôtel (heureusement au calme), nous avions souvent l'impression qu'il y avait une fête dehors alors que c'était juste l'activité normale. Les klaxons sont particulièrement insupportables et c'est simple : ils klaxonnent pour tout ! Pour dire que leur taxi est disponible, raler, dire bonjour, avertir les piétons qu'ils passent, traverver une intersection... Ce bruit nous a fait fuir Trujillo au bout de 24 heures pour nous réfugier à Huanchaco, petite station balnéaire à quelques km.

    Mais les Péruviens ne semblent pas sensibles au bruit, ils supportent tout sans broncher. Quand nous en parlons avec eux, ils ne voient pas où est le problème.

    Depuis Lima, nous avons retrouvé des villes moins touristiques, ce qui nous permet de régulièrement bien manger pour 2 € par personne. Nos restos préférés sont les memes depuis l'Argentine : les rotisseries. Les poulets rotis/frites/salade sont délicieux !

    Néanmoins, le service dans les petits restaurants nous laisse assez perplexes, peut-être parce que nous sommes français... Les plats arrivent dans n'importe quel ordre (le dessert au début du repas, les boissons à la fin...), parfois tous en meme temps (on se retrouve alors avec des assiettes partout) ou nous sommes servis avant les enfants. Les serveurs ne desservent pas toujours au fur et à mesure. Nous sommes donc envahis de vaisselle inutile. 

    Puisque nous sommes partis pour critiquer, parlons de leur conduite ! C'est n'importe quoi ! Nous avons d'ailleurs appris à Lima un proverbe amusant : luz verde es luz verde ; luz roja es... luz verde ! ( le feu vert, c'est le feu vert ; le feu rouge... c'est le feu vert !)

    On vous rassure, les Péruviens ont aussi beaucoup de qualités !

    Bref, pourquoi les surfeurs moches ? Car Trujillo et Huanchaco nous ont permis de voir les deux !

    Huanchaco est une station de surfeurs. Il n'y a d'ailleurs que ça à faire là bas ! Il y a une brume permanente qui rend l'ambiance un peu étrange.

    Au pays des surfeurs moches

    Les pecheurs locaux utilisent toujours des barques traditionnelles, les caballitos de totora ("petits chevaux de roseau").

     Au pays des surfeurs moches

    Et voila les sufeurs ! A cette distance, on ne sait pas s'ils sont moches.

    Au pays des surfeurs moches

    Titouan et Lola ont beaucoup apprécié l'hotel grace à elles, rebaptisées "Maminou" et "Chips" :

    Au pays des surfeurs moches

    Et maintenant, voici les moches ! Appelés aussi mochicas, ils ont vécu dans la région de - 100 avant JC à 800. On change donc complètement d'époque par rapport aux Incas.

    Cette civilisation était particulièrement douée en architecture et en poterie, comme en témoignent les vestiges retrouvés. Pour réussir à vivre ici, ils étaient aussi surement très ingénieux. Nous sommes au bord de la mer mais en plein désert quand meme...

    Nous avons visité la Huaca de la Luna, temple cérémoniel mochica très bien conservé car enfoui sous le sable pendant des centaines d'années. Le site n'a été découvert qu'en 1987, par hasard.

    Les moches agrandissaient les temples comme des oignons, en rajoutant des couches autour. Cette technique a permis de retrouver les décors des couches antérieures en excellent état.

    Au pays des surfeurs moches

    Au pays des surfeurs moches

    Ils construisaient déjà parasismique, avec des blocs solidaires de briques d'adobe séparés par des joints de dilatation. D'ailleurs, les Incas aussi faisaient du parasismique mais avec d'autres techniques. Leurs portes étaient trapézoidales et les batiments plus grands à la base qu'au sommet.

    Au pays des surfeurs moches

    Au pays des surfeurs moches

    Sur le meme site, se trouve le Huaca del Sol, en cours d'exploration et qui ne se visite pas encore, et les ruines d'une ville entre les deux temples.

    Au pays des surfeurs moches

    Sur la gauche, était placé le lieu des sacrifices. Cette civilisation était assez sanguinaire et sacrifiait à tour de bras. Ils essayaient d'amadouer le dieu de la montagne pour que le temps soit clément. De ce point de vue, c'est effectivement compréhensible car ils se trouvaient dans le désert mais aussi dans une zone d'influence del Niño. Ce phénomène est d'ailleurs plus destructeur ici que les séismes. Il apporte de la chaleur mais aussi des pluies diluviennes qui font des dégats considérables.

    Au pays des surfeurs moches

    Le peuple se plaçait ici pour assister aux sacrifices et voir le sang couler, etc. Comme a dit notre guide, autre contexte, autre culture...

    Au pays des surfeurs moches

    Les couleurs devaient être aussi vives que celles ci.

    Au pays des surfeurs moches

    Ce fut une excellente visite, d'autant plus qu'elle n'était pas prévue. Nous devions aller voir Chan Chan, ancienne cité chimu plus réputée, plus vaste ville en adobe de la planète. Mais deux Toulousaines rencontrées en cours de route nous en ont dissuadés, argumentant qu'il fallait beaucoup d'imagination pour se représenter quelque chose. Nous finissons par plus écouter les voyageurs que les guides...

    A Chiclayo, nous sommes un peu déstabilisés car c'est un peu le monde à l'envers. D'habitude, c'est nous qui observons les Péruviens et les prenons en photo. Ici, c'est le contraire. Ils nous regardent beaucoup et ça fait deux fois que nous devons poser avec eux. Titouan et Lola sont assez peu ravis de se faire prendre en photo par des étrangers...

    Les enfants vont toujours trés bien. Pour Lola, l'évènement le plus marquant de ce voyage reste le jour où un serveur est tombé dans un restaurant, dans un grand fracas de vaisselle cassée. ça fait bien deux semaines mais elle continue à nous dire plusieurs fois par jour "Monsieur tombé !".

    Titouan a posté une carte dans la gueule d'un lion. Elle arriva dans trois semaines, ou jamais, à sa destinatrice...

    Au pays des surfeurs moches

    Nous allons voir demain le Seigneur de Sipan, puis direction l'Equateur (les passages de frontières pourraient faire l'objet d'un article à eux seuls...).

    A bientot.

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  • Le voyage entre Cusco et Lima ne s'est pas fait fait sans encombres... Nous avons eu droit à nos 24 heures de galeres. ça faisait longtemps...

    Nous avions acheté notre billet a la gare routiere le jeudi pour le vendredi. Nous avions des horaires qui nous convenaient bien, des places confortables, des services correctes et un prix pas mal. A priori, tout allait bien... Trop bien en fait !

    En arrivant a la gare routiere le vendredi en fin d'apres-midi, nous allons au comptoir de la compagnie et apprenons que notre bus ne circule pas car c'est jour férié ! Euh... la veille, ils ne savaient pas que ce serait férié ??? Le responsable était bien sur d'accord pour nous rembourser mais nous, ce qu'on voulait, c'était un bus !

    Le ton a commencé a monter de notre coté. Le responsable a vaguement fait semblant d'essayer de nous trouver une autre compagnie mais n'a pu nous proposer que des places moins bien au meme prix. Comme nous étions bien énervés, Djamel a fini par attirer l'attention d'un genre de policier interne de la gare routiere qui nous a pris sous son aile. Il a commencé par aller remonter les bretelles de notre reponsable indélicat et lui a meme collé une amende !

    Il nous a surtout aidé a trouvé un autre bus pour partir. Grace a lui, nous avons pu racheter des billets au meme prix et pour le meme type de confort. Ce n'était pas gagné sans lui. Il nous a ensuite traités en VIP : nous n'avons pas payé la taxe de sortie, il nous a orientés vers le bon bus et a signalé a l'hotesse du bus que nous étions des "turistos" qu'il fallait bien traiter !

    Nous avons par contre du attendre trois heures a la gare routiere car le bus était trois heures plus tard que celui que nous devions prendre initialement... En Amérique du Sud, ce ne sont pas les lieux les plus conviviaux, ou il est agréable de passer du temps...

    La, nos aventures étaient loin d'etre finies ! En montant dans le bus, l'hotesse a commencé par distribuer a tout le monde des sacs en plastique pour vomir. Nous nous sommes dit que la route allait etre sympa... Petit rappel : il y en avait pour 20 heures...

    En attendant, les sieges étaient tres confortables. Comme la vie n'est pas tres chere au Pérou, nous faisons de temps en temps les riches ! Nous prenons souvent le taxi (en meme temps, soit il n'y a pas de transports en commun, soit on n'y comprend rien...) et nous avions choisi des "camas" alors que d'habitude nous prenons les "semi camas". C'est a dire que nous avions des sieges qui s'inclinent totalement, en cuir et plus larges. Le seul probleme - et pas des moindres comme vous le verrez par la suite - est que ces places, en bas du bus, sont dans un espace beaucoup plus petit et confiné qu'en haut ou se trouvent les semi camas.

    A 22h30, extinction des feux. A 22h31, deux gros ronfleurs se mettent en route. Ils auront ronflé TOUTE la nuit ! Vu la petite taille de notre cabine, impossible d'échapper au bruit.

    A 2h du matin, alors que nous venions de nous endormir, le bus s'arrete en pleine campagne. Les lumieres s'allument en grand, un homme entre en hurlant dans la cabine et dégagent brutalement nos affaires posées sur un siege inoccupé. Il nous a fallu quelques instants pour comprendre qu'il installait des voyageurs. Le lendemain, nous avons appris qu'il s'agissait en fait d'un accord entre le chauffeur de bus et cet homme. Quand le bus n'est pas plein, il s'arrete pour compléter, avec des billets vendus au noir.

    Pendant toute la nuit, nous avons été bien secoués (mais personne n'a vomi !) et le bus n'a pas arreté de claxonner. C'est l'habitude péruvienne, ils claxonnent en permanence. C'est assez insupportable quand on n'est pas habitués...

    A 6h du matin, ils nous ont mis de la musique pour nous réveiller. Mais pourquoi ??? Il restait 11 heures de trajet ! A peine réveillés, nos deux ronfleurs se sont emparés de leur téléphone portable pour remplacer les ronflements par des hurlements. L'un des deux a passé une heure a s'engueuler avec sa femme (elle sortait pendant qu'il travaillait...). Du coup, quand nous nous sommes arretés 10 minutes pour faire une pause et que le bus a bien falli repartir sans lui, nous nous sommes bien gardés de signaler son absence. Dommage, il a couru devant le bus et est remonté a temps...

    Seul moment sympa du trajet, ils nous ont passé "Intouchables" et les péruviens ont beaucoup ri !

    Bref, la prochaine fois, nous retournons avec les pauvres en haut. En semi cama, on dort mal mais au moins on dort !

    La crise sur la gateau a été a l'arrivée a Lima. Le chauffeur de taxi a commencé par se tromper d'adresse. En effet, a Lima, il arrive souvent que plusieurs rues portent le meme nom. Il nous a donc emmené dans le mauvais quartier.

    En arrivant finalement au bon endroit, les personnes a l'accueil de l'hotel nous disent qu'elles n'ont pas de chambre pour nous. Djemel perd patience... Nous finissons par comprendre qu'il y a eu un "contre-temps" et qu'ils nous ont réservé une chambre dans un autre hotel et vont nous y emmener. Ouf ! Nous posons enfin nos valises !

    Apres ces 24 heures de folie, nous apprécions énormément le calme du quartier Miraflores ou nous nous trouvons (si tu passes par la, merci Cristelle pour les conseils !). C'est le coin bobo de Lima, avec de grandes avenues, des parcs, la mer juste a coté... Apres Puno qui était vraiment moche, Cusco ou nous étions harcelés de propositions en permamence et Ollantaytambo toute petite, nous savourons de nous trouver dans une grande ville ou nous ne sommes pas directement identifiés comme touristes.

    Paques a Lima

    Paques a Lima

    Djamel apprécie aussi beaucoup d'etre redescendu au niveau de la mer ! Et Sandrine d'avoir moins froid ! L'air est un peu humide mais nous nous attendions a plus de brume car c'est la réputation de Lima.

    Comme prévu, nous étions donc a Lima pour Paques. Apres une seance "Skype" bien remplie avec la Cave Genet, Sandrine a testé pour vous la messe le matin. Le systeme péruvien est tres bien. Les messes sont en continu a partir de 7h du matin. Elles s'enchainent avec seulement 5 minutes de pause entre chaque et les gens vont et viennent quand ils veulent. Les portes restent grand ouvertes et c'est un mouvement perpétuel d'entrées et de sorties. Entre deux messes, on peut se faire asperger d'eau bénite devant le choeur, ce que Sandrine n'a pas manqué de faire en espérant que Jésus ressucité puisse arranger nos affaires dans le bus...

    Le midi, nous avons mangé notre premier Burger King ! Ceux qui connaissent bien Djamel ne vont pas le croire mais en un mois et demi, nous n'y étions pas encore allés. Soit il n'y en avait pas, soit nous ne les trouvions pas quand il fallait...

    Paques a Lima

    L'apres-midi, les cloches sont passées dans un parc a coté de la mer. Petit moment de pure joie enfantine devant les chocolats, rebaptisés clochettes par Titouan (c'est logique, les cloches apportent des clochettes) !

    Paques a Lima

    Paques a Lima

    Paques a Lima

    Paques a Lima

    Pour le soir, nous avions prévu un repas de Paques comme a la Cave Genet : gigot, flageolet et gateau de Paques. Le paté de Paques, sans vraie cuisine, nous n'avions meme pas envisagé... Nous n'avons trouvé ni agneau, ni flageolet, ni génoise, ni fromage blanc, ni petits oeufs colorés. Finalement, nous avons mangé des saucisses et de la purée !

    Le lendemain, nous sommes allés faire un tour dans le centre historique avec ses innombrables églises.

    Paques a Lima

    Paques a Lima

    Paques a Lima

    Paques a Lima

    Demain, nous partons pour Trujillo plus au nord mais toujours au niveau de la mer... Nous avons bien entendu acheté des places de pauvres !

    A bientot.

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  • Entre Cusco et le Machu Picchu, se trouve la vallée sacrée des incas. Mardi et mercredi, nous avons donc fait la tournée des ruines incas !

    La cité d'Ollantaytambo :

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    Le village de Chincheros :

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

     El Valle Sagrado

    Les cercles concentriques de Moray. Il s'agirait d'un site d'expérimentation agronomique inca. Les différentes orientations et hauteurs permettraient de simuler différents climats.

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    La cité-forteresse de Pisaq. Les enfants ont adoré car il y avait de l'écho dans les montagnes et personne sur le site. Ils se sont donc bien défoulés en criant...

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    El Valle Sagrado

    Nous avons beaucoup aimé Ollantaytambo et Moray, les plus intéressants. A Pisaq, nous étions un peu saturés de ruines incas...

    La vallée sacrée est un petit monde où tous les touristes vont voir les mêmes choses. Nous avons donc souvent recroisé des gens rencontrés un peu plus tôt : les françaises qui faisaient la queue devant nous pour acheter le billet d'entrée au Machu Picchu, les Vénézuéliens et le couple franco-italien du bus entre Puno et Cusco, les allemands à côté de nous dans le train... C'est plutôt sympa et ça permet de s'échanger des infos, conseils et impressions.

    Comme vous pouvez peut-être le voir sur les photos, il ne fait pas beau depuis quelques jours. Les averses se succèdent. Et du coup, il ne faut pas très chaud. La journée, ça va. Mais la nuit, on se caille un peu car les hôtels n'ont pas de chauffage au Pérou (ceux que nous fréquentons en tout cas)...

    Nous sommes de retour à Cusco depuis mercredi soir et partons pour Lima tout à l'heure. Nous n'avions pas prévu d'y passer mais c'est un point de transit obligé. Nous en profiterons pour faire quelques emplettes car certains pantalons ont besoin d'être renouvelés... Les cloches passeront donc à Lima.

    A propos de la semaine sainte ! A Ollantaytambo, c'était plutôt calme, la ville étant toute petite. Nous avons quand même vu la sortie de la messe des rameaux. Les Péruviens nouent les rameaux en forme de croix pour les faire bénir, c'est assez joli. Ils n'utilisent pas du buis mais nous ne saurons pas dire ce qu'ils prennent à la place.

    Djamel a également vu une toute petite procession dans la rue, vraiment petite...

    A Cusco, c'est plus animé. Nous avons malheureusement raté la cérémonie du "Seigneur des tremblements de terre" qui a lieu le lundi saint (nous étions au Machu Picchu). Mais hier, jeudi saint (jour de la Cène), Sandrine a pu aller voir l'adoration du pain et du vin.

    Du pain et du raison sont exposés dans une église au milieu d'une quantité impressionnante de fleurs blanches et d'encens. La mise en scène (c'est le cas de le dire !) est magnifique. Les gens font la queue pour aller se recueillir. Le parcours comprend également un passage devant un Christ sur une croix. L'eau bénite coule à flot !

    Les messes de succèdent et les églises sont pleines à craquer. Hier, Sandrine n'a pas pu entrer dans l'église où avait lieu la messe. Beaucoup trop de monde.

    Titouan a trouvé un bon moyen d'être dispensé de cérémonie religieuse. Hier, en entrant dans l'église, il a hurlé "coucou !". Et est ressorti directement avec Djamel et Lola...

    Il y a également une sorte de marché sur une place avec des stands de nourriture spéciale Pâques. Il semblerait que les Péruviens mangent exclusivement des gâteaux et de la truite frite pendant la semaine sainte. Nous nous faisions une autre idée du carême...

    A bientôt pour la suite de la Semana Santa. Nous allons prendre le bus pour 20 heures de trajet (ça ne nous fait même plus peur !). Peut-être aurons-nous de la brandade de morue comme dîner pour le vendredi saint ? Au cas où, Djamel a prévu des provisions...

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  • Hier, nous avons vu l'une des sept nouvelles merveilles du monde. Rien que ca !

    Vous pouvez d'ailleurs faire le même jeu que nous et chercher les six autres. Sans tricher avec Google...

    Nous nous sommes rendus à Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu, en train et à l'aube (Sandrine ne s'est jamais autant levée entre 4h et 6h du matin de toute sa vie...). Petit déjeuner de luxe puisque nous avions acheté du Nutella.

    Le Machu Picchu

    Arrivés à Aguas Calientes, il a fallu prendre une navette (nous faisons durer le suspens...) pour enfin le voir : le Machu Picchu !

    Le site est exceptionnel, totalement majestueux. Nous n'allons pas nous étendre pendant des heures, vous avez compris l'idée !

    Le Machu Picchu

    C'est forcément intéressant de voir en vrai une image tellement connue.

     

    Le Machu Picchu

    Le Machu Picchu

    La légende veut que le site n'ait été découvert qu'en 1911 par un américain, la cité étant tellement bien cachée qu'aucun espagnol n'a pu la trouver au moment de la chute de l'empire inca. Plus vraisemblablement, cet américain a été le premier à se rendre compte de l'importance du Machu Picchu.

    Depuis quelques années, le gouvernement péruvien essaie d'équilibrer tourisme (qui rapporte pas mal d'argent) et protection du site (notamment sous la pression de l'UNESCO).

    Pour la suite des informations, demandez à nos mères (plus connues sous les pseudos "la maman" et " Madre 76" sur ce blog). Elles sont très cultivées sur nos différentes destinations et nous apprennent plein de choses dans leurs commentaires ! Continuez !

    Le Machu Picchu

    Le Machu Picchu

    Le Machu Picchu

    Le Machu Picchu

    Il y a énormément de marches à monter pour visiter tout le site. Titouan a suivi sans problème, se trompant juste d'époque en se prenant pour un chevalier. Nous n'avons par contre pas grimpé sur le Wayna Picchu, la montagne qui se trouve à l'arrière du site sur nos photos, et qui attire pas mal de touristes. Vu d'en bas, la montée paraissait vraiment vertigineuse.

    Le Machu Picchu

    Le Machu Picchu

    A notre arrivée, il n'y avait pas encore trop de monde mais le site se remplit vite. Evidemment beaucoup de touristes...

    L'autre revers de la médaille est le coût très élevé de cette visite. Entre le train, la navette et l'entrée, c'est extrêmement cher, ce qui ne doit pas permettre à beaucoup de péruviens de s'y rendre... Certains sites de la Valle Sagrado sont gratuits pour eux mais ce n'est pas le cas du Machu Picchu.

    Djamel répond aux deux commandes de photos. Une spéciale dédicace à la D Team ! Et un aperçu des cheveux qui poussent !

    Le Machu Picchu

    Au rayon culinaire (pour répondre à la question de Marie), nous mangeons bien. Sandrine est fan des "menus del dia", avec soupe, plat et boisson (parfois même un dessert) pour quelques euros. Ceci lui permet de goûter aux spécialités. Bien qu'aventurière dans ce domaine, il y a toutefois un plat qu'elle se refuse à goûter : le "cuy". Quand elle l'a vu sur une carte de resto, ça lui disait bien quelque chose mais sans retrouver quoi exactement. Ce n'est que quelques jours plus tard qu'elle s'est souvenue... C'est du cochon d'inde...

    Djamel et les enfants alternent pâtes, poulet, fruits, frites et pizzas. Titouan aime toujours autant les tomates et les brocolis et Lola s'est prise de passion pour la soupe.

    Aujourd'hui et demain, nous continuons à développer notre culture sur les incas avec la visite de la Valle Sagrado.

    A bientôt.

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