• Voici notre dernier article en Nouvelle Calédonie car nous partons demain matin en Australie. Ce séjour est vraiment passé à toute allure !

    Après notre tour de la Grande Terre, nous avons continué notre découverte de Nouméa. C'est loin d'être une ville inoubliable mais il y a quand même quelques sites à voir. Après une nouvelle fois la Place des Cocotiers, avec Nadia cette fois-ci, nous sommes allés voir le Mwa Ka. Il s'agit d'un grand totem kanak, en bois sculté et tout en symbôles. De plus petits totems l'entourent pour représenter les peuples calédoniens. A côté, se trouvent des cases kanaks, déménagées un peu brutalement par les autorités depuis un autre site...

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Pour la plus grande joie des enfants, juste à côté, il y avait... une fête foraine ! C'était parti pour les tours de manège !

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Nous avons fini la journée par des crêpes et glaces à la Baie des Citrons (la BD !), la plage un peu branchée de Nouméa où se trouvent la plupart des bars.

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Le lendemain, nous avons eu une grosse journée puisque nous avons fait une grande boucle dans le sud de l'île. Nous avons commencé par Yaté, son lac et son barrage.

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Et pendant ce temps-là, Titouan et Lola jettent des cailloux...

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Nous avons ensuite fait du 4x4 mais avec une 206... La route/piste était vraiment en mauvais état pour descendre à Port Boisé. Les enfants ont bien sûr adoré, Djamel beaucoup moins... Petite déception en arrivant, nous nous attendions à mieux. Soit nous devenons très difficiles, soit c'est la route qui nous a énervés. Nous avons quand même pique-niquer dans une jolie baie. Pendant que les enfants se baignaient avec Djamel, Nadia et Sandrine ont ensuite tenté de suivre le "sentier des bagnards". C'était... comment dire ? boueux ! Quand Nadia a été couverte de boue jusqu'aux épaules, elles ont fait demi-tour...

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Nous avons fini notre tour par Prony. Là, par contre, c'est très beau et très paisible (comme beaucoup d'endroits en Nouvelle Calédonie d'ailleurs). Les baleines viennent faire naître leur petit dans cette baie.

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Il reste des vestiges du pénitencier installé dans le village fin XIXème - début XXème siècle. La plupart sont emprisonnés dans les racines des banians. C'est assez surprenant.

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Et puis, nous sommes aussi allés au marché de Nouméa, avons passé un peu de temps à Aircalin et à Carrefour car la valise de Nadia avait été cassée pendant son voyage et souhaité l'anniversaire de Sandrine... Avec un couscous (pour savoir pourquoi, vous n'avez qu'à demander à sa mère) et une tarte aux fruits rouges !

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Quoi d'autre ? Nous sommes aussi retournés à la Baie des citrons pour boire un verre (deux en fait) avec Anne-Sophie, une amie d'une amie (Anne-Marie pour ne pas la nommer), avec laquelle nous avons été en contact avant notre arrivée. Nous sommes allés au centre culturel Tjibaou. Au départ, pour notre dernière journée, nous voulions prendre un bateau-taxi pour aller à l'îlot Canard, qui semblait avoir une belle plage de sable fin et une eau turquoise. Sauf que depuis que Nadia est partie, il pleut et fait froid... Il pleuvait aussi avant que Nadia arrive. Nous en avons donc déduit qu'elle portait chance pour le soleil... D'ailleurs, il fera beau en France vendredi pour son retour.

    Bref, la plage paradisiaque sans soleil, c'était moins tentant et nous nous sommes rabattus sur la visite culturelle. Le centre Tjibaou est un très bel endroit dédié à la culture kanak. Son architecture est intéressante et nous y avons vu une magnifique exposition photo de portaits de kanaks. Près des cases traditionelles, nous avons aussi assisté à la préparation d'un concert de Carimi. Vu l'entousiasme d'un groupe de jeunes en visite et le dispositif de sécurité, nous avons pensé que c'était des stars... Les stars ont en tout cas bien rigolé quand Lola s'est placée devant la scène et s'est mise à danser.

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    Nous serions bien restés encore un peu pour en voir plus mais l'Australie nous attend (ben oui, elle n'attend que nous !). Nous avons entre-aperçu la façon dont les différents Calédoniens vivent et en avons pris plein les yeux. Nous avons aussi fait bien attention aux gens qui marchent au bord de la route la nuit, de préférence habillés en noir avec une capuche. Que demander de plus ?

    Voila, nos valises sont prêtes, on peut y aller...

    Baie des citrons et tarte aux fruits rouges

    A bientôt.

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  • Nous voila de retour à Mont Dore depuis quelques heures. Nous avons fini notre tour de la Grande Terre à l'ouest, au nord et à l'est. Mais heureusement, il nous en reste encore un peu à voir au sud...

    Jeudi, depuis Koumac, nous sommes allés tout au nord de la Grande Terre. Vraiment idyllique ! En plus, il y a quelque chose d'assez surprenant en Nouvelle Calédonie. Même un week-end du 15 août pendant les vacances scolaires métropolitaines et calédoniennes et même sur des plages paradisiaques, on a l'impression d'être seuls. A l'Ile des Pins, nous avions fait le même constat. Nous ne voyons pas de tourisme de masse et les sites touristiques semblent plutôt bien préservés. Nous n'allons pas nous en plaindre !

    Bref, nous sommes partis avec notre 206 de plus en plus crasseuse et notre pique-nique sur les pistes du nord. Nous avons d'abord fait un petit arrêt à Poum, tout petit.

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Puis, une longue pause pique-nique et baignade à la plage de Nennon. Trop bien ! Nous avons donné du pain aux petits poissons présents au bord de l'eau, ce qui a permis de les faire rester avec nous pendant toute la baignade.

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Nous sommes ensuite montés vers la pointe nord, au hameau de Boat Pass. Tout en haut du "Caillou" ! Cette plage est bordée par de la mangrove et on y voit très bien l'île de Baaba en face.

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Ensuite, nous sommes redescendus par Arama où nous avons pu croiser des chevaux sauvages, de belles vues panoramiques, et où Sandrine a traîné Nadia, Titouan et Lola dans l'église toute colorée. ça faisait longtemps...

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

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    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

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    Vendredi, nous sommes passés à l'est, en commençant par un peu de route en montagne. Nous nous sommes un peu perdus car le panneau indicateur est un concept inconnu en dehors des villes. C'est vrai qu'en général, il n'y a qu'une seule route... Mais il y a des pièges ! Notamment quand il y a plein de pistes qui ne sont pas sur la carte... Alors, nous demandons aux autochtones qui nous désignent vaguement un chemin de la main en nous disant "Il faut monter par là. Vous pouvez pas vous tromper !"...

    Enfin arrivés sur la côte est, nous avons suivi tranquillement la plus belle route de l'île. Nous plantons le décor : à gauche, le lagon ; à droite, la montagne ; autour de la route, la végétation luxuriante. Partout, se succèdent des tribus, des cases de toutes sortes, des mini-cimetières de 3-4 tombes, des bananiers, des cascades, des guérites où les Kanaks vendent des fruits, des légumes ou de l'artisanat (il n'y a pas de vendeurs présents mais il faut payer quand même !)...

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

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    Et surtout, dans une ambiance très tranquille, les gens sont sympas. Tout le monde dit bonjour, souvent avec un grand sourire ! Nous avons donc pris l'habitude de saluer tous ceux que nous croisions...

    Sur la route, nous nous sommes arrêtés à Balade pour visiter l'église (et aussi parce que les enfants étaient un peu trop en forme à l'arrière...).

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Après la tribu de Pouébo, nous sommes allés voir la cascade de Colnett. Titouan a bien évidemment glissé dans un trou d'eau...

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

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    En repartant, nous étions en train de regretter de ne pas avoir emporter de pique-nique ce jour-là quand nous sommes tombés sur un super petit snack au bord d'une plage ! Super, sauf que nous avons beaucoup beaucoup attendu. Les snacks sont d'ailleurs un bon moyen de bien manger pour pas très cher. Ils ne proposent (heureusement !) pas que des saucisses-frites mais aussi des plats du jour variés et locaux. Titouan et Lola mangent quand même souvent des saucisses-frites...

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Nous sommes passé à côté de la cascade de Tao mais sans nous y arrêter (pas le temps pour la raison sus-citée...).

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Nous avons traversé la Ouaïème par le bac. Nous utilisons ce moyen de temps en temps mais ça reste toujours aussi amusant !

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Nous avons ensuite continué vers Hienghène pour voir "la poule" et "le sphinx". On reconnait très bien la première. Le deuxième est un peu moins évident.

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

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    Ce ne sont pas elles la poule et le sphinx...

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Et, en fin de journée, nous avons retrouvé notre gîte à Poindimié, situé dans la tribu de Napoémien. Elle semblait être en plein mariage (nous avons d'ailleurs vu de nombreux préparatifs de fêtes sur la route)... Nous avons adoré cette portion de côte parcourue dans la journée, autant pour la beauté des paysages que pour l'ambiance sereine qui s'en dégage.

    Nous avons un peu ralenti le rythme à Poindimié. Un peu de plage et la visite d'une... église ! Une mission en fait, avec son cimetière et ses incontournables fleurs en plastique.

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

    Nous avons fini notre tour de la Grande Terre par la cascade de Bâ ce midi. C'est fois-ci, c'est Lola qui s'est assise dans l'eau avec couche et t-shirt...

    Et on tourne d'un quart dans le sens des aiguilles d'une montre

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    Ce petit tour nous aura permis de voir des paysages variés mais aussi d'autres aspects de la Nouvelle Calédonie. A première vue, Broussards et Kanaks nous ont semblé vivre bien différemment et pas forcément ensemble...

    Par ailleurs, c'est assez étrange de se sentir à la fois en France et pas en France car il existe une certaine indépendance vis à vis de la métropole mais en même temps, nous retrouvons nos repères. Nous sommes en tout cas très contents de parler français (c'est la langue commune mais il existe des dizaines de dialectes kanaks). Que les choses paraissent faciles ! C'est agréable de ne pas du tout comprendre la langue d'un pays car c'est complètement dépaysant. Mais ne pas réfléchir à chaque fois pour demander le moindre petit truc, c'est reposant !

    Pour finir, un petit clin d'oeil à la D-team !

    C'est par là, vous pouvez pas vous tromper !

    A bientôt.

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  • Depuis dimanche, nous avons commencé le tour de la Grande Terre en commençant par l'ouest. Notre première étape était à Bourail.

    Bourail, c'est le Far West de la Nouvelle Calédonie avec des cowboys, des stockmen, qui ont un petit côté texan. Ils ont des fusils, des troupeaux, des gros 4x4 sales... C'est le coin des "broussards". Il y a d'ailleurs un bande dessinée connue en Nouvelle Calédonie qui s'appelle "La brousse en folie".

    Nous essayons de comprendre de notre mieux la situation actuelle de la Nouvelle Calédonie et les enjeux du futur référendum sur l'indépendance. Mais ce n'est pas simple...

    Nous y avons eu notre dose de culture avec la visite du musée de Bourail, le clou du spectacle étant la guillotine qui y est exposée.

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Nous avons vu de belles plages, notamment celle de Poé. Elle est parfaite pour les enfants : de l'ombre, de l'eau peu profonde, pas de vagues, des coquillages... Seul problème pour Lola, il y avait des petites algues. Elle a donc passé une bonne partie de la baignade à avoir peur... Nous avons également testé le kayak pour aller voir ce qu'il y avait un peu plus près de la barrière de corail.

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    Nous sommes ensuite allés à la baie des tortues pour admirer le "bonhomme" de Bourail.

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    Bourail et ses alentours comptent encore des descendants des kabyles exilés en Nouvelle Calédonie. Une petite communauté vit ici et perpétuent des traditions. La visite du cimétière des Arabes s'imposait donc, avec ses nombreuses fleurs en plastique.

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Dans la foulée, nous avons fait la tournée des cimétières et sommes aussi allés à celui des militaires néo-zéolandais.

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Nous avons clos le séjour à Bourail par un couché de soleil, avec mises en scène photographiques d'amateurs de notre trempe, puis par un cinéma en plein air. C'est un grand mot car c'était juste un vidéo-projecteur et un écran mais c'était sympa malgré tout. Le film proposé était "La grande vadrouille" ! Lola et Titouan se sont tenus tranquilles 45 minutes grâce à des chocolats chauds. Lola a ponctué sa dégustation de quelques "aime bien chocolat". Après, il a fallu partir quand ils se sont mis à courir partout...

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Par la côte ouest

    Après la brousse, nous sommes maintenant à Koumac, plus dans le nord. Nous avons tenté d'aller visiter des grottes. Mais nous avons dû nous contenter des petites cavités car à l'office du tourisme, ils ont oublié de nous dire que pour voir les grandes, il fallait escalader de gros blocs...

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    La brousse en folie...

    Pour finir, un extrait d'une discussion de ce soir entre Djamel et Titouan :

    - Titouan, arrête d'embêter ta soeur et va jouer dans ta chambre avec tes jouets.

    - Papa, ma chambre, c'est dans le placard ?

    Nadia s'habitue peu à peu à nos habitudes, qui ne nous étonnent plus mais peuvent surprendre vues de l'extérieur...

    A bientôt.

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  • Débordés, pas de wifi... Nous avons des excuses pour notre silence record de 10 jours. En même temps, vous êtes tous en vacances et vous ne lisez pas notre blog...

    Les premiers jours en Nouvelle-Calédonie ont été pluvieux mais depuis quelques jours, le temps est magnifique. A notre goût car pour les Calédoniens, il fait très froid et le temps est catastrophique. C'est l'hiver le plus rigoureux qu'ils ont connu depuis longtemps. Nous n'avons pas les mêmes références...

    Nous sommes arrivés depuis 10 jours et en avons déjà bien profité ! Nous avons commencé par quelques jours dans un grand chalet à Mont-Dore (que nous vous recommandons, notamment pour l'accueil des propriétaires). Nous étions tout proches de Nouméa et y avons fait quelques visites. Le centre-ville et la place des cocotiers n'ont rien d'extraordinaire mais l'Anse Vata et l'aquarium valent le détour.

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Les enfants ont, comme souvent devant des animaux, frisé l'hystérie à l'aquarium. Il faut dire qu'il contient des espèces peu communes, comme des nautiles ou des coraux phosphorescents. Nous avons aussi pu voir un tricot rayé, un serpent amphibie de Nouvelle-Calédonie. Il est très paisible et tranquille, n'attaque pas mais son venin peut être mortel... Inutile de dire que nous avons surveillé l'apparition des tricots rayés depuis...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Ah oui ! Nous avons aussi récupéré Tata Nadia, rebaptisée Tadia, à l'aéroport, au terme de deux jours de voyage. Là, ce sont les parents qui ont frisé l'hystérie ! Une nounou à plein temps !

    Ensuite, nous nous sommes approchés du paradis en allant à l'Ile des Pins... Paradis bien mérité au vu de nos aventures de la journée ! Déjà, il a fallu se lever à 5h du matin. Et en plus, nous nous étions couchés un peu tard car les propriétaires de notre chalet nous avaient invités la veille à manger avec quelques uns de leurs amis (nous vous avions dit qu'ils étaient sympas !). Nous avons d'ailleurs pu goûter ainsi au bougna, spécialité kanake. Il s'agit de viande et de légumes (taro, igname, papaye...) cuits dans des feuilles de bananier avec du lait de coco et c'est bon.

    Même à 5h du matin, nous étions super contents de partir prendre le bateau. Nous avons juste été légèrement refroidis à notre arrivée à la gare maritime où nous avons entendu une annonce totalement imprévue... Au lieu de repartir à 17h, notre bateau était retardé à 0h30 ! Nous n'avons pas bien compris pourquoi puisqu'on nous a donné trois explications différentes. Pour comprendre notre désarroi (et ne pas passer pour des râleurs qui crachent dans la soupe...), il faut vous préciser un peu le contexte : le soleil se couche à 17h30, il fait nuit noire à 18h, ce jour-là, il y avait du vent, il n'y a rien pour s'occuper aussi tard sur l'Ile des Pins... En plus, nous n'avions à ce moment pas trouvé ni voiture, ni vélos à louer...

    C'était donc le paradis jusqu'à 18h, puis une longue attente dans le froid et le noir qui nous attendait ! Des gens moins optimistes que nous auraient pu se démoraliser quand le bateau est parti en retard et que le personnel a commencé à distribuer des sacs pour vomir... Mais pas nous ! Pourtant la traversée a été bien mouvementée. Il y a même une partie où nous avons envisagé de nous servir des fameux sacs... Les enfants, eux, ont bien dormi... Et en plus (de tout le reste), nous n'avons pas vu de baleines alors qu'il est possible d'en voir dans cette zone !

    Bref, nous sommes arrivés avec 1h30 de retard mais comme nous devions attendre jusqu'à 0h30, ce n'était pas très grave. A la descente du bateau, de nombreux loueurs de voitures attendaient leurs clients. Djamel a refait le tour de tous les loueurs pour voir s'il n'y avait pas eu de désistement. La voiture n'était pas indispensable mais elle nous permettait de voir plus de choses. Et d'attendre plus confortablement 0h30 !

    Nous commencions à perdre espoir. Les voitures étaient toutes parties et tout le monde nous avait dit que ce week-end, c'était archi-complet... Mais à force de persévérance, Djamel s'était fait connaître comme le chercheur de voiture. Du coup, au dernier moment, Gégé, un kanak, s'est arrêté à côté de nous avec son mini-bus ! Et Gégé nous a proposé de nous louer sa voiture pour la journée. Nous l'avons déposé chez lui et sans aucune autre formalité, c'était parti ! Nous avions juste rendez-vous à 23h à côté du bateau (en même temps, vu la taille de l'île et le fait que tout le monde semblait connaître le mini-bus, nous avions peu de chance d'aller loin...).

    Le moral remonté à bloc et très amusés par notre transaction avec Gégé, nous avons filé directement à la piscine naturelle de la Baie d'Oro. C'est ici le paradis ! Après quelques minutes de marche dans quelques dizaines de cm d'eau, nous sommes arrivés à la piscine. Il s'agit d'une grande étendue d'eau de mer peu profonde séparée de l'océan par un massif corallien et entourée de pins et d'une toute petite plage. La couleur de l'eau est extraordinaire, un dégradé de bleu superbe et scintillant ! Une merveille !

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Nous avons ensuite continué vers la pointe nord de l'île et la baie de Ouaméo, moins spectaculaires.

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Pour notre culture, nous sommes partis sur les traces du bagne installé sur l'île par la France de 1872 à 1911. Plusieurs milliers d'exilés issus de révoltes parisiennes, kabyles et kanaks s'y sont trouvés prisonniers pendant des durées plus ou moins longues. C'était moins le paradis pour eux... Nous avons visité le cimetière des déportés où sont enterrés quelques uns des centaines de prisonniers morts sur l'île. Dans la liste des naufragés, un certain "Masson" est inscrit...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Nous avons également été jeté un oeil aux vestiges du bagne qui restent encore debout.

    Depuis l'autre bout du monde...

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    Nous avons fini le tour de l'île par les splendides baies de Kuto et Kanumera. Sur la deuxième, un banc de sable relie un énorme rocher à la terre. Celui-ci est sacré pour les kanaks, il est donc interdit d'y monter sous peine de se faire couper en rondelles...

    Depuis l'autre bout du monde...

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    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Depuis l'autre bout du monde...

    Après le coucher de soleil, avec le vent, il a commencé à faire plus froid. Il nous restait plus que 7h à attendre (souvenez-vous, le soleil se couche à 17h30)... Nous avons donc cherché un restaurant pas complet et pas hors de prix. Après avoir réservé, Djamel a eu une intuition géniale. Il a voulu aller voir au quai d'embarquement si notre bateau n'avait pas été avancé. Et notre ferry était là, sur le quai !

    En fait, son départ avait été avancé à 18h30 et il était 18h15. Nous ne savons pas pourquoi. Il semblerait que les gens aient été prévenus par SMS mais nous, nous n'avons rien reçu (si ! un mail mais que nous n'avons pu lire qu'à notre retour au chalet...). Nous avons donc laissé notre mini-bus sur le parking et sauté dans le bateau. Gégé devait être au courant du changement d'horaire et en plus, personne n'aurait osé lui voler sa voiture...

    Nous étions vraiment soulagés de partir beaucoup plus tôt que prévu. Nous avions bien profité de l'île et étions complètement claqués. Heureusement, le retour a été bien moins mouvementé que l'aller.

    Nous nous souviendrons longtemps de cette découverte de l'Ile des Pins...

    A bientôt.

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