• Il y a maintenant 10 jours que nous l'avons quittée. Voici en quelques mots nos impressions sur le pays :

    Nous avons adoré Ushuaïa et le glacier Perito Moreno. Deux endroits vraiment fabuleux !

    Ce pays est accueillant pour les touristes. On se sent en sécurité, avec des repères connus. C'est facile.

    Les Argentins sont globalement sympas et ils ont, aux yeux de Djamel, une qualité sans pareil : ils adorent le foot ! Plus qu'adorent, ils vénèrent le foot ! Maradona est un dieu vivant et Messi un demi-dieu. Il y a en permanence au moins un match à la télé et souvent plusieurs. Néanmoins, c'est un excellent sujet pour lancer la conversation...

    Mais, puisque nous pouvons comparer, nous préférons le Chili. Les gens sont encore plus gentils, ils font notamment des efforts pour parler lentement et simplement. Et nous sommes surtout plus dépaysés par les paysages et la vie locale.

    L'Argentine s'est bien remise de la crise dans laquelle elle était mais on sent des inégalités énormes (notamment dans les zones touristiques, entre le centre et la banlieue). L'inflation considérable des prix est également un véritable fléau. Nous avons trouvé beaucoup de choses chères parmi les produits de premières nécessités et nos salaires ne sont pas ceux d'Argentins...

    Dernier constat, nous n'avons pas remarqué de racisme ou d'intolérance flagrant(e) entre les populations. ça fait du bien !

    Enfin, Djamel rêvait de voir trois pays dans sa vie : la Nouvelle-Zélande, l'Ecosse et l'Argentine. Mission accomplie !

    Notre trajet en Argentine, puis au Chili (partie sud, puis partie nord) :

    Impressions sur notre voyage en Argentine

    Impressions sur notre voyage en Argentine

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  • Au bord du Lago Nahuel Huapi :

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    A part ça, Bariloche, c'est presque comme Nantes. On entend C2C à la télé et il y a des arbres entourés de tricot :

    Repos à Bariloche

    Aujourd'hui, il y a deux semaines que nous sommes partis. Bilan : deux doudous perdus (le premier n'a même pas atteint Orly) - mais Titouan ne semble pas traumatisé (les deux étaient à lui) - et des cheveux en plus pour Djamel :

    Repos à Bariloche

    A bientôt, à la prochaine étape à Mendoza.

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  • Nous sommes enfin arrivés à Bariloche ! Nous avons bien cru ne jamais réussir à quitter El Calafate...

    Puisque vous semblez aimer le récit de nos galères, vous allez adorer !

    Tout a commencé avec notre décision de louer une voiture. Nous savions qu'il fallait 28 heures de bus pour aller à Bariloche. Nous nous sommes dit qu'avec une voiture nous aurions plus de liberté, de souplesse, de confort...

    Et surtout, Sandrine avait lu dans le guide que la ruta 40 qui relie El Calafate à Bariloche (et plus), était "mythique". A nous le road trip sur la route 40 ! Il était précisé que tout n'était pas goudronné mais les bus semblaient y passer sans problème. Une agence de location nous avait dit que la route était un peu difficile mais sans nous expliquer vraiment pourquoi. Nous n'étions donc pas vraiment inquiets.

    Nous partons donc gaiement samedi matin direction Bariloche. Il y avait pas mal de route à faire mais en trois jours, pas de soucis.

    Au début, tout va bien. Nous prenons des photos, nous sommes contents de la route qui est très bonne... Il pleut mais ce n'est pas grave (ça a néanmoins une importance capitale pour la suite de l'histoire...).

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Au bout de 150 km, la route est coupée par un amas de terre. A droite, une piste vers le village de Tres Lagos ; à gauche, une piste indiquée comme étant la déviation. Nous commençons par Tres Lagos dans l'espoir d'y trouver une station-service.

    Nous faisons quelques km sur une piste caillouteuse et surtout coupée par d'énormes flaques. Quand nous arrivons dans le village, Sandrine est de moins en moins rassurée... D'après Djamel, c'est exactement le décor du film "La colline a des yeux"... Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est donc un village fantôme, super glauque, avec des maisons en ruine, des jeux d'enfants abandonnés et toujours pas de bitume. Ni de station-service !

    Demi-tour donc pour continuer notre route. A ce moment, nous sommes encore plein d'optimisme. Nous pensons que la déviation est seulement un petit bout de piste et que nous allons rejoindre la belle route très vite. D'ailleurs, nous la voyons bien cette route qui s'étend jusqu'à l'horizon.

    Mais... après une dizaine de km, il faut bien se rendre à l'évidence... C'est plus qu'une déviation, c'est la "mythique" ruta 40 ! Nous sommes sur une piste avec soit des cailloux (c'est le mieux), soit des flaques de boue énormes (c'est le plus flippant) et surtout une voiture pas du tout faite pour ce genre de situation. On croise quelques 4x4 qui passent sans problème. Djamel finit donc par en arrêter un et lui demander comment est le reste de la route. Rien qu'à la tête du conducteur, nous avons compris qu'il fallait ne pas continuer... Allez, on rentre à El Calafate !

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Sauf que c'est là que l'aventure a vraiment commencé. A un embranchement, nous nous sommes trompés de piste. Il n'y avait plus du tout de cailloux mais que de la boue. Et plus moyen de faire demi-tour puisque nous avions descendu une côte tellement pentue et boueuse qu'il était impossible de la remonter. Pas le choix, il fallait avancer et ne pas trop espérer du secours car il n'avait absolument rien, ni personne à l'horizon.

    Et ce qui devait arriver arriva ! Nous nous sommes embourbés... Et à plusieurs reprises ! Djamel s'est donc retrouvé à pousser la voiture avec de la boue jusqu'aux genoux, pendant que Sandrine (peu douée dans ce genre de situation) devait faire avancer la voiture. Sueurs froides pour Sandrine, vraies sueurs pour Djamel ! Titouan a d'ailleurs fini par nous demander "Mais à quoi vous jouez ?".

    Une demi-heure plus tard, après que Djamel soit parti en reconnaissance à pied pour trouver une issue à cette piste, nous avons enfin rejoint Tres Lagos, beaucoup plus heureux de nous y trouver que la première fois...

    C'est donc couvert de boue de la tête aux pieds que Djamel a reconduit sa famille saine et sauve à El Calafate. Ne restait plus qu'a trouver un moyen de quitter enfin cette ville, puisque la ruta 40 était impraticable ! Le bus ? Il fallait attendre deux jours. L'avion ? Trop cher.

    En retournant voir l'agence de location de voiture, nous avons compris qu'effectivement, ce n'était pas possible d'aller à Bariloche par la ruta 40 avec une petite voiture et que d'ailleurs, les bus ne prenaient pas cette route. Il fallait faire le grand tour en passant par la côte atlantique, où les routes sont bien meilleures.

    Enseignement nº 2 de tourdumondistes : ne jamais se fier aux informations du guide quant à l'état des routes, toujours vérifier exactement auprès de plusieurs autochtones... D'ailleurs, de façon générale, se méfier du guide...

    Mais nos aventures sont loin d'être terminées pour la journée. Vu l'heure déjà avancée, il nous fallait encore trouver un hôtel pour la nuit à El Calafate. Ps bien compliqué en temps normal, il y a plein d'établissements. Sauf que depuis quelques jours, il y avait un festival dans la ville, une sorte de grande fête nationale. Nous avions déjà eu du mal les jours précédents à trouver une chambre car beaucoup de gens venaient à ce festival.

    Et samedi soir, c'était le concert de clôture avec la méga-star Marco Antonio Solis. Il y avait donc encore plus de monde que les jours précédents. Nous avons fait une trentaine d'hôtels avant de trouver une chambre libre... A la fin, nous étions prêts à dormir n'importe où, à n'importe quel prix. Djamel a fini par apitoyer une dame dans un hôtel pour qu'elle nous laisse la dernière chambre, qu'elle jugeait trop petite pour nous quatre (mais qui était en fait très bien). Sauvés !

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Pour fêter ça et récompenser les enfants qui ont été super pendant toute la journée, nous sommes allés au Mac Daniels !

    Et le lendemain, enfin le vrai départ pour Bariloche. Ce fût un vrai road trip ! 2 000 km en deux jours, pour rendre la voiture dans les temps.

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Nous voulions voir la Patagonie, nous l'avons vue ! Pendant des centaines et des centaines de km. C'est très beau, immense (on se sent tout petit au milieu de cette nature), sauvage... Mais aussi un peu monotone et vraiment désert (nous nous sommes fait une petite frayeur vu le peu de station-services sur le chemin).

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Il y a de la pampa à perte de vue avec très peu de végétation, une estancia tous les 100 km, un petit autel artisanal avec des croix, des statuettes, des bougies tous les 10 km et... des animaux. Nous avons vu, en liberté, des chevaux, des lamas, des moutons, des flamands roses, des nandous (les autruches d'Amérique du sud) et même un bébé tapir (au milieu de la route mais nous ne l'avons pas écrasé !).

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Les enfants ont même pu se faire des copains à la pause déjeuner.

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Enseignement nº 3 de tourdumondistes : limiter les km et les trajets. Nous pensions être raisonnables en nous limitant à une partie de la Patagonie mais c'est déjà trop. Mieux vaut voir moins mais mieux (sacré dicton !).

    Nous avons fini par quitter la pampa pour nous retrouver dans un paysage de montagne avec routes qui tournent et plein d'arbres (ce que nous n'avions pas vu depuis longtemps).

    L'arrivée à Bariloche met un peu mal à l'aise. La banlieue est visiblement pauvre, avec des maisons toutes petites en taule. Et dès que nous nous approchons du lac et de la zone touristique, ça devient extrêmement chic. Contraste saisissant, on passe de l'Amérique du sud à la Suisse !

    Et nous voici maintenant à Bariloche ! Avec quand même une dernière petite galère ce matin avant de rendre la voiture. Nous sommes allés à la gare routière acheter nos billets de bus pour Mendoza puis Santiago (et être à l'heure pour récupérer Caroline à l'aéroport !). Nous nous sommes garés au bord d'une route où nous ne pensions gêner personne. En sortant, nous nous sommes aperçus qu'il s'agissait en fait de la file d'attente des taxis et que nous avions une amende et un policier qui nous attendait.

    Djamel s'est donc retrouvé à passer devant une sorte de tribunal (heureusement dans la gare routière) pour apprendre que nous devions payer 250 € d'amende pour stationnement sur la file des bus, dans le sens inverse de circulation et conduite en sens interdit ! ça fait mal ! En jouant le français innocent qui ne comprend rien et qui ne parle pas espagnol (alors qu'il parle et comprend très bien), il a réussi à ne payer que 60 €.

    Nous ne sommes pas prêts à relouer une voiture... Spécial dédicace à la SECI de la VDN (nom codé mais ils se reconnaitront) : "Qui ne se plante jamais n'a aucune chance de pousser".

    En tout cas, c'est le genre d'aventure dont on rit après (nous en rions déjà) ! Et où on regrette de ne pas avoir pris plus de photos mais ce n'était pas le moment !

    Question pratique maintenant sur les commentaires ! Nous devons les valider avant qu'ils apparaissent. C'est pour cela que vous ne les voyez pas tout de suite. Nous ne pouvons pas y répondre directement. Nous allons donc ajouter un commentaire pour répondre à vos questions.

    Bon courage avec la neige qui semble en affecter plus d'un en France ! Racontez-nous aussi vos galères pour que nous aussi nous rigolions un peu de vous !

    A bientôt soit pour de belles photos, soit pour le récit d'une galère... Ou les deux !

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  • Superbe ! Les images parlent d'elles-mêmes :

    Le parc national des glaciers

    Le parc national des glaciers

    Le parc national des glaciers

    Le parc national des glaciers

    Le parc national des glaciers

    Sandrine vous propose la pose de la parfaite touriste (c'est très à la mode au glacier) !

    Derrière, vous pouvez apercevoir des passerelles qui permettent de bien observer le glacier. C'est très bien aménagé. Peut être même trop car il y a beaucoup de monde... Mais avec des enfants, on ne va pas s'en plaindre.

    Le parc national des glaciers

    Parfait aperçu du comportement des enfants devant le glacier : ils ramassent des cailloux...

    Le parc national des glaciers

    Grâce à Sandrine qui a oublié de charger l'appareil photo, nous avons aussi découvert que notre tablette prenait de belles photos...

    Le parc national des glaciers

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  • Nous sommes à El Calafate depuis hier après un long périple. Départ d'Ushuaïa à 5h lundi. Au début, nous étions très contents : une dizaine de places rien que pour nous à l'arrière du bus, des films, du café, des enfants sages... Trop beau pour durer, ça n'a pas duré !

    21 heures de bus plus tard

    Arrivés au deux tiers du trajet, il fallait traverser le détroit de Magellan en ferry. Nous en voyons un partir juste devant nous et... ne jamais revenir ! Le chauffeur du bus nous a alors prévenus qu'il y avait trop de vent et de houle et que, du coup, le trafic des ferrys était interrompu jusqu'à nouvel ordre. Rien à voir, rien à faire dans ce coin, juste attendre. Pendant 6h30 !

    21 heures de bus plus tard

    6h30 plus tard, nous avons enfin pu passer sur une mer bien agitée. Heureusement que la traversée était courte ! Et que nous étions un des premiers bus de la longue file d'attente.

    La ville de Rio Gallegos où nous étions obligés de transiter était vraiment sans intérêt, l' hôtel sordide. Bref, nous n'avions qu'une envie : repartir au plus vite (après quand même une nuit de sommeil). Direction El Calafate !

    C'est une ville au pied du parc des glaciers, en Patagonie, du côté des Andes. L'arrivée dans la région est époustouflante (les photos ne rendent évidemment pas grand chose) : un grand cirque avec des lacs bleus et des montagnes enneigées en fond. D'autant plus que nous n'avions vu que la pampa de la Patagonie depuis des centaines de km : paysages désertiques, balayés par le vent en permanence, avec juste quelques animaux de temps en temps.

    21 heures de bus plus tard

    21 heures de bus plus tard

    21 heures de bus plus tard

    Des lacs, des montagnes enneigées... et une petite ville au milieu. Très chic et très chère ! Nous sommes dans un hôtel de luxe (selon nos critères...) avec piscine et jolie déco. Et après-demain, nous allons dans le parc national des glaciers.

    21 heures de bus plus tard

    Après une semaine en Argentine, nous vous livrons nos premières impressions sur les Argentins. Ils sont globalement très gentils et serviables (ils laissent leur place dans le métro à Djamel qui porte Lola - et qui ne peut pas s'assoir avec le porte-bébé..., prêtent leur téléphone portable pour que nous puissions réserver un hôtel...). La plupart de ceux que nous avons rencontrés sont agréables et souriants.

    Il faut avouer que nous disposons de deux armes redoutables pour se les mettre dans la poche : Lola et Titouan ! C'est incroyable le nombre de personnes qui leur parlent, leur sourient, font des commentaires sur un ton attendri (ou niais...). A croire qu'ils n'ont jamais vu de petite fille dans un porte-bébé. Lola joue très bien le jeu et en rajoute même à grands coups de mimiques. Titouan a plus de mal...

    Djamel est également très impressionné par le comportement des Argentins en voiture. Ils restent extrêmement calmes et courtois quand une autre voiture fait n'importe quoi devant eux. Jamais un coup de klaxon, des appels de phare, une insulte...

    Les Argentins ont par contre un problème avec le chauffage. OK, il ne fait pas très chaud dehors. Mais pourquoi mettent-ils partout le chauffage à fond ? Que ce soit dans le bus, dans les hôtels, les restaurants, les magasins, partout il fait plus de 25º. On crève de chaud ! Cette nuit, nous avons dû dormir avec la fenêtre grande ouverte et sans couvertures car nous ne pouvions pas baisser la température. Quel gâchis !

    Dans les secteurs où nous sommes allés, les gens semblent bien vivre. Ce sont des régions touristiques et nous sommes en haute saison, nous nous faisons donc peut-être une fausse impression mais le niveau de vie nous paraît être très bon. Tant mieux pour eux ! Tant pis pour les touristes ! Car la vie est chère, beaucoup plus que ce nous avions estimé en nous renseignant avant de partir. Mais les prix ont certainement augmenté ces dernières années car notre guide date de 2010 et les tarifs indiqués sont souvent à multiplier par deux (chambres, repas, tickets de métro, bus...).

    Après cette première semaine, nous voyons également comment les enfants s'adaptent. Et bien... très bien ! C'est simple, tout leur paraît normal. Aucun changement de comportement, aucune remarque particulière de Titouan. Ils dorment bien, mangent bien, jouent, se disputent, sont punis, rient, jettent des cailloux... Nous ne pouvions pas espérer mieux.

    21 heures de bus plus tard

    Encore merci pour vos commentaires. Sandrine constate que son vernis à ongles a fait fureur (plus que les pingouins semble-t-il...). Elle est partie avec du rouge sur les pieds mais a emmené du rose dans son sac (le flacon est tout petit, il ne pèse rien...). Elle vous montrera, les filles.

    Continuez à nous écrire. Hasta luego !

    21 heures de bus plus tard

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