Superbe ! Les images parlent d'elles-mêmes :

Sandrine vous propose la pose de la parfaite touriste (c'est très à la mode au glacier) !

Derrière, vous pouvez apercevoir des passerelles qui permettent de bien observer le glacier. C'est très bien aménagé. Peut être même trop car il y a beaucoup de monde... Mais avec des enfants, on ne va pas s'en plaindre.

Parfait aperçu du comportement des enfants devant le glacier : ils ramassent des cailloux...

Grâce à Sandrine qui a oublié de charger l'appareil photo, nous avons aussi découvert que notre tablette prenait de belles photos...

Nous sommes à El Calafate depuis hier après un long périple. Départ d'Ushuaïa à 5h lundi. Au début, nous étions très contents : une dizaine de places rien que pour nous à l'arrière du bus, des films, du café, des enfants sages... Trop beau pour durer, ça n'a pas duré !

Arrivés au deux tiers du trajet, il fallait traverser le détroit de Magellan en ferry. Nous en voyons un partir juste devant nous et... ne jamais revenir ! Le chauffeur du bus nous a alors prévenus qu'il y avait trop de vent et de houle et que, du coup, le trafic des ferrys était interrompu jusqu'à nouvel ordre. Rien à voir, rien à faire dans ce coin, juste attendre. Pendant 6h30 !

6h30 plus tard, nous avons enfin pu passer sur une mer bien agitée. Heureusement que la traversée était courte ! Et que nous étions un des premiers bus de la longue file d'attente.

La ville de Rio Gallegos où nous étions obligés de transiter était vraiment sans intérêt, l' hôtel sordide. Bref, nous n'avions qu'une envie : repartir au plus vite (après quand même une nuit de sommeil). Direction El Calafate !

C'est une ville au pied du parc des glaciers, en Patagonie, du côté des Andes. L'arrivée dans la région est époustouflante (les photos ne rendent évidemment pas grand chose) : un grand cirque avec des lacs bleus et des montagnes enneigées en fond. D'autant plus que nous n'avions vu que la pampa de la Patagonie depuis des centaines de km : paysages désertiques, balayés par le vent en permanence, avec juste quelques animaux de temps en temps.

Des lacs, des montagnes enneigées... et une petite ville au milieu. Très chic et très chère ! Nous sommes dans un hôtel de luxe (selon nos critères...) avec piscine et jolie déco. Et après-demain, nous allons dans le parc national des glaciers.

Après une semaine en Argentine, nous vous livrons nos premières impressions sur les Argentins. Ils sont globalement très gentils et serviables (ils laissent leur place dans le métro à Djamel qui porte Lola - et qui ne peut pas s'assoir avec le porte-bébé..., prêtent leur téléphone portable pour que nous puissions réserver un hôtel...). La plupart de ceux que nous avons rencontrés sont agréables et souriants.

Il faut avouer que nous disposons de deux armes redoutables pour se les mettre dans la poche : Lola et Titouan ! C'est incroyable le nombre de personnes qui leur parlent, leur sourient, font des commentaires sur un ton attendri (ou niais...). A croire qu'ils n'ont jamais vu de petite fille dans un porte-bébé. Lola joue très bien le jeu et en rajoute même à grands coups de mimiques. Titouan a plus de mal...

Djamel est également très impressionné par le comportement des Argentins en voiture. Ils restent extrêmement calmes et courtois quand une autre voiture fait n'importe quoi devant eux. Jamais un coup de klaxon, des appels de phare, une insulte...

Les Argentins ont par contre un problème avec le chauffage. OK, il ne fait pas très chaud dehors. Mais pourquoi mettent-ils partout le chauffage à fond ? Que ce soit dans le bus, dans les hôtels, les restaurants, les magasins, partout il fait plus de 25º. On crève de chaud ! Cette nuit, nous avons dû dormir avec la fenêtre grande ouverte et sans couvertures car nous ne pouvions pas baisser la température. Quel gâchis !

Dans les secteurs où nous sommes allés, les gens semblent bien vivre. Ce sont des régions touristiques et nous sommes en haute saison, nous nous faisons donc peut-être une fausse impression mais le niveau de vie nous paraît être très bon. Tant mieux pour eux ! Tant pis pour les touristes ! Car la vie est chère, beaucoup plus que ce nous avions estimé en nous renseignant avant de partir. Mais les prix ont certainement augmenté ces dernières années car notre guide date de 2010 et les tarifs indiqués sont souvent à multiplier par deux (chambres, repas, tickets de métro, bus...).

Après cette première semaine, nous voyons également comment les enfants s'adaptent. Et bien... très bien ! C'est simple, tout leur paraît normal. Aucun changement de comportement, aucune remarque particulière de Titouan. Ils dorment bien, mangent bien, jouent, se disputent, sont punis, rient, jettent des cailloux... Nous ne pouvions pas espérer mieux.

Encore merci pour vos commentaires. Sandrine constate que son vernis à ongles a fait fureur (plus que les pingouins semble-t-il...). Elle est partie avec du rouge sur les pieds mais a emmené du rose dans son sac (le flacon est tout petit, il ne pèse rien...). Elle vous montrera, les filles.

Continuez à nous écrire. Hasta luego !

Super tour en bateau cet après-midi sur le canal de Beagle qui borde Ushuaïa et sépare l'Argentine du Chili.

Nous avons vu plein de pingouins et de lions de mer. Honnêtement, nous ne pensions pas en voir. En Nouvelle-Zélande, nous avions arpenté des km de plages avant d'apercevoir vaguement un pingouin, alors nous ne nous faisions pas d'illusions... Mais à Ushuaïa, des colonies entières vivent sur les rochers et on les voit très bien. Lola, qui adore les animaux, s'est bien évidemment prise de passion pour les pingouins. Elle leur tendait des gâteaux dans l'espoir qu'ils s'approchent. Les lions de mer sont nettement moins sympathiques avec leurs rugissements et leurs bagarres !

Pour prendre cette photo, Djamel a pris beaucoup de risques et s'est retrouvé complètement trempé par une vague (scélérate, forcément) :

L'eau est à 6º et il y a toujours beaucoup de vent !

Nous avons terminé l'après-midi par le détour incontournable avec Titouan : l'aquarium d'un restaurant où se trouvent des crabes géants, autre animal caractéristique du coin (surtout dans les assiettes en fait).

Pour terminer, à la demande générale de Céline, voici les Birkenstock de Sandrine ! Chaussures ô combien peu sexy (surtout avec la trace des chaussettes mais ça va plutôt bien avec le style...) mais ô combien confortables... Il y a quand même un effort de fait sur la couleur et la fioriture du croisement sur le pouce.

Nous vous faisons profiter au passage du superbe papier peint de notre chambre !

Demain, réveil à 4h pour faire 12 heures de bus. Nous remontons jusqu'à Rio Gallegos en traversant le détroit de Magellan en ferry. Ce n'était rien l'avion !

A bientôt.

Avant tout, nous vous remercions pour tous vos commentaires, mails, SMS et autres messages. Toutes ces marques d'amitié nous touchent beaucoup ! Ne vous inquiétez pas, nous allons en profiter et faire attention a nous.

Nous sommes arrivés en Terre de feu depuis hier, après une journée passée à Buenos Aires. L'avion avec les enfants a été comme nous nous y attendions assez éprouvant... De porte à porte, nous avons voyagé pendant 24 heures (départ de St Aubin à 4h15, couchés à l'hôtel à Buenos Aires à 4h15). Durant ce temps, Lola a dormi 4h30 et Titouan 5h30... Ah ça, nous avons bien profité de nos enfants ! Et le sirop ne les fait pas du tout dormir !

Un petit aperçu quand même de quelques heures bénies :

Nous sommes donc à Ushuaïa, al fin del mundo. Et cette petite ville a effectivement un air de bout du monde !

Voici en vrac les dernières nouvelles :

Nous faisons le yoyo entre les saisons. Nous sommes partis pendant l'hiver. Arrivés à Buenos Aires, nous étions en été avec des températures caniculaires. Et maintenant, ça ressemble au printemps de chez nous. Il fait très beau mais pas très chaud et surtout, il y a beaucoup de vent.

Ce midi, nous avons mangé dans notre première parilla (restaurant de viande grillée). L'Argentine est réputée pour sa viande. Et bien, réputation méritée !

Nous avons aussi appris notre premier enseignement de tourdumondistes. Ne jamais hésiter à prendre la poussette !

A part ça, tout va bien !

Pour nous, demain, c'est bateau sur le canal de Beagle pour aller voir les phoques et les pingouins. A bientôt.

Ils ont suscité beaucoup de curiosité, voici nos sacs ! C'est à dire notre maison pendant 10 mois...

Nous partons donc avec deux sacs, une poussette, un porte-bébé et quatre sacs à dos.

Le sac marron contient... des sacs. Plein de sacs (Benjamin, tu vas être fier de nous !) ! Et à l'intérieur, nos vêtements et chaussures. Peu nombreux...

Pour Djamel et Sandrine, chacun :

- deux pantalons

- deux pulls/gilets

- trois t-shirts

Pour Titouan et Lola, chacun :

- deux pantalons

- un short

- deux pulls/gilets

- deux t-shirts en coton

- deux t-shirts en microfibre, anti UV

- un manteau, des gants et une écharpe pour Ushuaïa

Pour tous :

- un maillot de bain

- une paire de chaussures de marche

- une paire de chaussures ouvertes

- trois paires de chaussettes

- trois slips/culottes

- une veste imperméable
 

 Dans ce sac, se trouvent également les fameuses serviettes qui ne sèchent rien.

Le sac noir (beaucoup trop lourd pour Sandrine, faible femme...) contient la partie "logistique" : trousse de toilette (message pour Carole : Sandrine a réussi à y glisser discrètement des bandes de cire froide !), lecteur DVD portable avec des dessins animés, lunettes de soleil, fil à linge, plein de fils... et surtout beaucoup de médicaments !

H - 12h30, on est prêt ! Les sacs pour la cabine sont bourrés de bonbons, de sirop qui fait dormir (nous croisons les doigts pour que ça marche...) et d'occupations pour les enfants. Djamel et Sandrine espèrent survivre à 14h d'avion avec une Lola en grande forme... Une fois arrivés sur place, le plus dur sera fait...

Maintenant, en route vers l'Amérique !

Quand c'est Carine qui prend les photos, elles sont plus réussies (enfin, en général...)...