• Nous avons pris du retard dans la mise à jour du blog. Nous sommes depuis quelques jours dans des hôtels qui n'ont pas d'ordinateur à disposition, c'est donc moins facile...

    En direct d'un cyber café d'Iquique...

    Après La Serena, toujours avec Caroline, nous sommes allés jusqu'au désert de l'Atacama, avec comme "camp de base" San Pedro de Atacama.

    Le désert de l'Atacama

    Il s'agit d'un petit village au milieu du désert. En fait, ce sont plutôt deux petits villages : un pour les touristes avec uniquement des hôtels, des restos et des agences de tourisme ; un autre pour les gens qui travaillent et vivent là-bas, plus excentré et beaucoup plus délabré...

    Le désert de l'Atacama

    Nous n'avions pas vu autant de touristes depuis Ushuaïa et sans doute jamais autant de français depuis notre départ (et même certains qui faisaient aussi un tour du monde !). Ce qui a des côtés agréables et d'autres moins...

    Cette zone géographique est l'une des plus arides du monde sans être l'une des plus chaudes. Nous avons néanmoins eu très chaud l'après-midi... Les nuits sont pas contre fraîches (nous avons eu jusqu'à - 5º en altitude).

    San Pedro se trouve à 2 300 m d'altitude. Nous avions quelques craintes quant au mal de "puna", le mal d'altitude. Et bien, aucun problème, même pour les enfants.

    Le désert de l'Atacama

    Nous les avons quand même ménagés, notamment à cause de la chaleur et des UV très forts dans la région. Caroline et Sandrine ont donc commencé seules la découverte du salar d'Atacama, entourés de volcans, et de ses lagunes.

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Celle de Cejar est très salée et on peut s'y baigner. Drôle de sensation que celle de flotter dans une eau aussi salée ! Impossible de nager ou de se mettre debout, nous ne pouvions faire que le culbuto !

    Le désert de l'Atacama

    La lagune la plus belle est celle de Tebenquinche que nous avons admirée au soleil couchant (avec un verre de Pisco sour !). Elle était alors presque complètement asséchée, et du coup recouverte d'une épaisse couche de sel. Nous avons eu l'impression de marcher sur de la neige.

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama est aussi un endroit où le ciel est extrêmement pur. On y voit très bien les étoiles et la région regorge d'observatoires. Nous en avons donc profité pour passer la soirée dans l'un d'eux, géré par un français. Notre "tour astronomico" s'est donc fait en français, ce qui nous a permis de comprendre plein de choses ! Et de beaucoup rire, notre astronome ayant beaucoup d'humour !

    Nous avons ainsi, entre autres, appris à reconnaître des constellations (le lièvre, Orion "avec sa ceinture et son zizi"...), mieux compris la notion d'espace-temps et découvert que la partie de voie lactée que nous voyons en France et beaucoup moins belle que celle qui est visible depuis le Chili. Nous avons également pu observer des planètes et étoiles dans des télescopes : Saturne, des étoiles de couleur, des nébuleuses... Et pour finir, un chocolat chaud !

    Nous avons vraiment beaucoup aimé. Titouan aussi d'ailleurs ! Lola, elle, a très bien dormi dans les bras de Sandrine...

    Le désert de l'Atacama s'est clos pour nous par les geysers de Titio à 4 300 m d'altitude. Là, nous faisions moins les malins car au moindre effort, on sent tout de suite les effets de l'altitude !

    Départ à 5h pour observer le site au levé du soleil. A notre arrivée, il était très tôt, il faisait froid (- 5º) et nous étions dans le noir. Quand notre chauffeur a sorti le petit déjeuner, Caroline et Sandrine, pourtant difficiles en la matière, ont certainement bu le meilleur café lyophilisé de leur vie !

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Mais quand le soleil s'est levé, nous n'avons pas regretté les efforts ! De nombreux geysers crachent de l'eau bouillante dans un environnement magique.

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Un peu plus loin, il est possible de se baigner dans une source d'eau chaude.

    Le désert de l'Atacama

    Mais aussi de faire cuire des oeufs tellement l'eau est chaude à sa sortie !

    Le désert de l'Atacama

    Enfin, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés au tout petit village de Machuca, qui semble ne se trouver là que pour le passage des touristes (mais nous sommes bon public...).

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Ce fût une matinée bien remplie : flamands roses, lamas...

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Le désert de l'Atacama

    Après en avoir pris plein les yeux, nous avons raccompagné Caroline à Calama pour qu'elle prenne son avion pour Santiago et ensuite pour la France. Bien évidemment, ce ne fût pas sans encombres ! Figurez-vous qu'ils avaient déplacé l'aéroport de Calama et l'hôtel de Santiago sans nous prévenir ! Après quelques sueurs froides et chaudes, Caroline est quand même bien rentrée. Pour trouver beaucoup de neige semble-t-il !

    Sans Caroline, nous sommes restés une journée à Calama pour récupérer un peu car le rythme d'un vacancier n'est pas le même que celui d'un voyageur de longue durée... Jeux d'enfants, trampoline, siestes...

    Et nous sommes maintenant à Iquique, coincés entre la montagne et le Pacifique.

    La suite au prochain épisode... A bientôt.

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  • Depuis quelques jours, soit nous n'avions pas d'ordinateur, soit nous étions trop occupés pour mettre à jour le blog. C'est dur la vie de tourdumondistes...

    Episode 1 : Santiago

    Caroline ne nous ayant pas immunisés contre les déconvenues, nous nous sommes cassés le nez devant le funiculaire et le téléphérique qui permettent de monter sur le cerro San Sebastian. Ils étaient en maintenance. Dommage, d'après les cartes postales, la vue de là-haut sur Santiago semblait belle...

    Nous nous sommes donc rabattus sur la maison de Pablo Neruda et le quartier Bellevista, étudiant, un peu bobo et très agréable.

    La maison de Pablo :

    Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Pour réviser un peu votre espagnol, un poème de Pablo Neruda :

    Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Le lendemain, nous nous sommes essentiellement promenés dans le centre historique, au milieu duquel se trouve la Moneda, siège du gouvernement :

    Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Puis, nous sommes enfin montés sur un cerro (une colline dans la ville), celui de Santa Lucia. Il n'a pas de funiculaire (un ascenseur qui ne fonctionnait pas par contre) mais une fontaine magique...

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Episode 2 : La Serena

    Nous avons ensuite décidé de faire étape à La Serena, plus au nord, sur le chemin du désert de l'Atacama. Nous avons visité son musée archéologique qui vaut le détour.

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Après quelques momies et têtes réduites (qui n'ont pas fait beaucoup d'effet aux enfants), nous nous sommes trouvés face à un vrai Moai de l'Ile de Pâques. Il s'agit d'un des 10 expatriés en dehors de l´île, qui a été rapporté comme trophée par le premier aviateur à avoir rallié l´île depuis le Chili en avion.

    Même "hors contexte", la statue est très impressionante. Face à elle, s'impose un certain respect et beaucoup de solennité. Difficile de décrire l'émotion ressentie...

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Une preuve que Caroline était bien avec nous, même si elle est incognito :

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Du coup, nous avons bu du vin chilien en son honneur :

    Trois nouveaux épisodes : Santiago, La Serena et San Pedro de Atacama

    Et pour finir, un petit apercu des spécialités culinaires auxquelles nous avons goutées.

    Le ceviche de poisson (poisson mariné avec du citron, de l'ail et des épices) :

    Deux nouveaux épisodes : Santiago et La Serena

    Le lomo del pobre :

    Deux nouveaux épisodes : Santiago et La Serena

    La reineta a la plancha (du poisson mais on ne sait pas lequel en francais...) :

    Deux nouveaux épisodes : Santiago et La Serena

    Le completo (hot dog avec plein de trucs dedans, on préfère ne pas savoir quoi exactement puisque le resto s'appelait "Doggies"...) :

    Deux nouveaux épisodes : Santiago et La Serena

    Nous avons aussi goûté le pastel de choclo, le mate (vraiment amer...), la tisane de coca (vraiment fade...), les empanadas, le mote con huesillo... Et plein d'autres choses ! Nous n'avons pas de photo, vous irez donc voir sur internet !

    Il faudra attendre un peu pour l'article sur le désert de l'Atacama car l'ordinateur est vraiment trop lent... Pour vous mettre l'eau à la bouche, nous pouvons juste vous dire que c'est assez exceptionnel...

    A bientôt.

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  • Nous voici au Chili depuis hier. Petit retour en arrière avant...

    Nous avons quitté Bariloche jeudi après-midi en bus pour rejoindre Mendoza, plus au nord. Partis à 13h, nous sommes arrivés à 8h30 le lendemain. ça y est ! Nous l'avons fait ! Nous avons passé dans notre première nuit dans un bus. Et pour une fois, nous n'avons aucune péripétie à raconter. Tout s'est très bien passé.

    La "route des sept lacs" que nous empruntons au début est magnifique. Nous longeons un cours d'eau et des lacs turquoises. C'est splendide !

    Dans le bus, nous avons eu droit à des films à gogo, avec une sélection plutôt éclectique : Harry Potter, un drame brésilien bien dramatique, Blanche Neige et le chasseur, Apocalypto (sur les indiens avant la conquête espagnole, avec sacrifices humains et autres atrocités)... Nous avons joué au bingo (et même failli gagner !) et réussi à dormir un peu. Rien de palpitant à raconter.

    A Mendoza, nous avons eu la chance d'arriver alors que la fête des vendanges était encore en cours. C'est la grande manifestation de la région, réputée dans tout le pays. Nous étions donc très contents d'y assister !

    Le soir où nous y étions, c'était la déambulation de chars dans la ville. En fait, il s'agissait de camions tirant des plate-formes pleine de "reines", des miss, qui lançaient des fruits au public... Lola s'est bien entraînée à faire le signe de la main typique des miss.

    De temps en temps, elles faisaient des discours en annonçant fièrement que Mendoza était la capitale internationale du vin... N'importe quoi !

    A nous le Chili !

    A nous le Chili !

    A nous le Chili !

    Ce qui était surtout bien était l'ambiance festive qui régnait dans la ville. Grisés par la liesse générale, nous avons même acheté une épée lumineuse à Titouan, avant de nous rendre compte qu'elle faisait un bruit infernal ! Heureusement, elle ne marche déjà plus...

    A nous le Chili !

    Le lendemain matin, nous devions repartir pour Santiago. Et dès le moment où nous avons passé la porte de l'hôtel, nous avons su que la journée allait être... compliquée...

    Nous étions en plein dans le périmètre bloqué pour la fête, donc pas de taxi possible et à pied la gare routière était trop loin. Il nous a fallu sortir du périmètre au plus vite avant que celui-ci ne s'étende encore plus et du coup attendre deux heures à la gare. Ce lieu de perdition ciblé par le Ministère des affaires étrangères comme étant un des sites les plus dangereux de toute l'Argentine...

    Enseignement n° 4 de tourdumondistes : ne pas trop lire les conseils aux voyageurs du Ministère des affaires étrangères... Sandrine ne sait pas si c'est la page "santé" ou la page "sécurité" qui est la plus anxiogène mais ca fait beaucoup plus peur qu'en vrai...

    Ensuite, on nous change de bus sans qu'on sache pourquoi, ce qui nous fait partir 30 min plus tard. Une heure après le départ (en retard...), un pneu éclate. On ne sent rien dans ces gros bus mais il faut s'arrêter 30 min de plus dans une "gomeria" pour changer le pneu.

    La route qui sillonne dans la Cordillère des Andes est très belle. Nous passons à proximité du l'Acacongua, plus haut sommet des Andes.

    A nous le Chili !

    A nous le Chili !

    Nous passons ensuite un temps fou bloqués à la frontière à cause des Blondes du bus (avec une majuscule !), un groupe d'anglophones bien pénibles. Une d'entre elles n'était pas passé par le guichet 2 après le 1 (alors que le chauffeur du bus nous surveillait de près), une autre avait son sac plein de fruits et légumes, interdits à l'entrée sur le territoire. Son sac, qu'elle avait laissé dans le bus, avait été repéré par les douaniers et nous avons dû attendre très longtemps qu'elle arrive enfin à la douane.

    Et ce n'est pas fini ! On nous annonce alors que notre bus a un problème de freins et que nous devons en changer. Ce qui ne l'empêche pas de descendre toute la route de montagne sur une pente vertigineuse... Nous n'avons changé de bus qu'en bas...

    Après un petit embouteillage à 100 m de la gare routière de Santiago, nous arrivons enfin avec deux heures de retard...

    Nous sommes donc à Santiago où nous avons récupéré Caroline ce matin.

    A bientôt pour notre bilan sur l'Argentine. Le guide a bien souffert en tout cas : mouillé, plié, déchiré par Lola...

    A nous le Chili !

    A nous le Chili !

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  • Au bord du Lago Nahuel Huapi :

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    Repos à Bariloche

    A part ça, Bariloche, c'est presque comme Nantes. On entend C2C à la télé et il y a des arbres entourés de tricot :

    Repos à Bariloche

    Aujourd'hui, il y a deux semaines que nous sommes partis. Bilan : deux doudous perdus (le premier n'a même pas atteint Orly) - mais Titouan ne semble pas traumatisé (les deux étaient à lui) - et des cheveux en plus pour Djamel :

    Repos à Bariloche

    A bientôt, à la prochaine étape à Mendoza.

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  • Nous sommes enfin arrivés à Bariloche ! Nous avons bien cru ne jamais réussir à quitter El Calafate...

    Puisque vous semblez aimer le récit de nos galères, vous allez adorer !

    Tout a commencé avec notre décision de louer une voiture. Nous savions qu'il fallait 28 heures de bus pour aller à Bariloche. Nous nous sommes dit qu'avec une voiture nous aurions plus de liberté, de souplesse, de confort...

    Et surtout, Sandrine avait lu dans le guide que la ruta 40 qui relie El Calafate à Bariloche (et plus), était "mythique". A nous le road trip sur la route 40 ! Il était précisé que tout n'était pas goudronné mais les bus semblaient y passer sans problème. Une agence de location nous avait dit que la route était un peu difficile mais sans nous expliquer vraiment pourquoi. Nous n'étions donc pas vraiment inquiets.

    Nous partons donc gaiement samedi matin direction Bariloche. Il y avait pas mal de route à faire mais en trois jours, pas de soucis.

    Au début, tout va bien. Nous prenons des photos, nous sommes contents de la route qui est très bonne... Il pleut mais ce n'est pas grave (ça a néanmoins une importance capitale pour la suite de l'histoire...).

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Au bout de 150 km, la route est coupée par un amas de terre. A droite, une piste vers le village de Tres Lagos ; à gauche, une piste indiquée comme étant la déviation. Nous commençons par Tres Lagos dans l'espoir d'y trouver une station-service.

    Nous faisons quelques km sur une piste caillouteuse et surtout coupée par d'énormes flaques. Quand nous arrivons dans le village, Sandrine est de moins en moins rassurée... D'après Djamel, c'est exactement le décor du film "La colline a des yeux"... Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est donc un village fantôme, super glauque, avec des maisons en ruine, des jeux d'enfants abandonnés et toujours pas de bitume. Ni de station-service !

    Demi-tour donc pour continuer notre route. A ce moment, nous sommes encore plein d'optimisme. Nous pensons que la déviation est seulement un petit bout de piste et que nous allons rejoindre la belle route très vite. D'ailleurs, nous la voyons bien cette route qui s'étend jusqu'à l'horizon.

    Mais... après une dizaine de km, il faut bien se rendre à l'évidence... C'est plus qu'une déviation, c'est la "mythique" ruta 40 ! Nous sommes sur une piste avec soit des cailloux (c'est le mieux), soit des flaques de boue énormes (c'est le plus flippant) et surtout une voiture pas du tout faite pour ce genre de situation. On croise quelques 4x4 qui passent sans problème. Djamel finit donc par en arrêter un et lui demander comment est le reste de la route. Rien qu'à la tête du conducteur, nous avons compris qu'il fallait ne pas continuer... Allez, on rentre à El Calafate !

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Sauf que c'est là que l'aventure a vraiment commencé. A un embranchement, nous nous sommes trompés de piste. Il n'y avait plus du tout de cailloux mais que de la boue. Et plus moyen de faire demi-tour puisque nous avions descendu une côte tellement pentue et boueuse qu'il était impossible de la remonter. Pas le choix, il fallait avancer et ne pas trop espérer du secours car il n'avait absolument rien, ni personne à l'horizon.

    Et ce qui devait arriver arriva ! Nous nous sommes embourbés... Et à plusieurs reprises ! Djamel s'est donc retrouvé à pousser la voiture avec de la boue jusqu'aux genoux, pendant que Sandrine (peu douée dans ce genre de situation) devait faire avancer la voiture. Sueurs froides pour Sandrine, vraies sueurs pour Djamel ! Titouan a d'ailleurs fini par nous demander "Mais à quoi vous jouez ?".

    Une demi-heure plus tard, après que Djamel soit parti en reconnaissance à pied pour trouver une issue à cette piste, nous avons enfin rejoint Tres Lagos, beaucoup plus heureux de nous y trouver que la première fois...

    C'est donc couvert de boue de la tête aux pieds que Djamel a reconduit sa famille saine et sauve à El Calafate. Ne restait plus qu'a trouver un moyen de quitter enfin cette ville, puisque la ruta 40 était impraticable ! Le bus ? Il fallait attendre deux jours. L'avion ? Trop cher.

    En retournant voir l'agence de location de voiture, nous avons compris qu'effectivement, ce n'était pas possible d'aller à Bariloche par la ruta 40 avec une petite voiture et que d'ailleurs, les bus ne prenaient pas cette route. Il fallait faire le grand tour en passant par la côte atlantique, où les routes sont bien meilleures.

    Enseignement nº 2 de tourdumondistes : ne jamais se fier aux informations du guide quant à l'état des routes, toujours vérifier exactement auprès de plusieurs autochtones... D'ailleurs, de façon générale, se méfier du guide...

    Mais nos aventures sont loin d'être terminées pour la journée. Vu l'heure déjà avancée, il nous fallait encore trouver un hôtel pour la nuit à El Calafate. Ps bien compliqué en temps normal, il y a plein d'établissements. Sauf que depuis quelques jours, il y avait un festival dans la ville, une sorte de grande fête nationale. Nous avions déjà eu du mal les jours précédents à trouver une chambre car beaucoup de gens venaient à ce festival.

    Et samedi soir, c'était le concert de clôture avec la méga-star Marco Antonio Solis. Il y avait donc encore plus de monde que les jours précédents. Nous avons fait une trentaine d'hôtels avant de trouver une chambre libre... A la fin, nous étions prêts à dormir n'importe où, à n'importe quel prix. Djamel a fini par apitoyer une dame dans un hôtel pour qu'elle nous laisse la dernière chambre, qu'elle jugeait trop petite pour nous quatre (mais qui était en fait très bien). Sauvés !

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Pour fêter ça et récompenser les enfants qui ont été super pendant toute la journée, nous sommes allés au Mac Daniels !

    Et le lendemain, enfin le vrai départ pour Bariloche. Ce fût un vrai road trip ! 2 000 km en deux jours, pour rendre la voiture dans les temps.

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Nous voulions voir la Patagonie, nous l'avons vue ! Pendant des centaines et des centaines de km. C'est très beau, immense (on se sent tout petit au milieu de cette nature), sauvage... Mais aussi un peu monotone et vraiment désert (nous nous sommes fait une petite frayeur vu le peu de station-services sur le chemin).

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Il y a de la pampa à perte de vue avec très peu de végétation, une estancia tous les 100 km, un petit autel artisanal avec des croix, des statuettes, des bougies tous les 10 km et... des animaux. Nous avons vu, en liberté, des chevaux, des lamas, des moutons, des flamands roses, des nandous (les autruches d'Amérique du sud) et même un bébé tapir (au milieu de la route mais nous ne l'avons pas écrasé !).

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Les enfants ont même pu se faire des copains à la pause déjeuner.

    Et un road trip en Patagonie plus tard...

    Enseignement nº 3 de tourdumondistes : limiter les km et les trajets. Nous pensions être raisonnables en nous limitant à une partie de la Patagonie mais c'est déjà trop. Mieux vaut voir moins mais mieux (sacré dicton !).

    Nous avons fini par quitter la pampa pour nous retrouver dans un paysage de montagne avec routes qui tournent et plein d'arbres (ce que nous n'avions pas vu depuis longtemps).

    L'arrivée à Bariloche met un peu mal à l'aise. La banlieue est visiblement pauvre, avec des maisons toutes petites en taule. Et dès que nous nous approchons du lac et de la zone touristique, ça devient extrêmement chic. Contraste saisissant, on passe de l'Amérique du sud à la Suisse !

    Et nous voici maintenant à Bariloche ! Avec quand même une dernière petite galère ce matin avant de rendre la voiture. Nous sommes allés à la gare routière acheter nos billets de bus pour Mendoza puis Santiago (et être à l'heure pour récupérer Caroline à l'aéroport !). Nous nous sommes garés au bord d'une route où nous ne pensions gêner personne. En sortant, nous nous sommes aperçus qu'il s'agissait en fait de la file d'attente des taxis et que nous avions une amende et un policier qui nous attendait.

    Djamel s'est donc retrouvé à passer devant une sorte de tribunal (heureusement dans la gare routière) pour apprendre que nous devions payer 250 € d'amende pour stationnement sur la file des bus, dans le sens inverse de circulation et conduite en sens interdit ! ça fait mal ! En jouant le français innocent qui ne comprend rien et qui ne parle pas espagnol (alors qu'il parle et comprend très bien), il a réussi à ne payer que 60 €.

    Nous ne sommes pas prêts à relouer une voiture... Spécial dédicace à la SECI de la VDN (nom codé mais ils se reconnaitront) : "Qui ne se plante jamais n'a aucune chance de pousser".

    En tout cas, c'est le genre d'aventure dont on rit après (nous en rions déjà) ! Et où on regrette de ne pas avoir pris plus de photos mais ce n'était pas le moment !

    Question pratique maintenant sur les commentaires ! Nous devons les valider avant qu'ils apparaissent. C'est pour cela que vous ne les voyez pas tout de suite. Nous ne pouvons pas y répondre directement. Nous allons donc ajouter un commentaire pour répondre à vos questions.

    Bon courage avec la neige qui semble en affecter plus d'un en France ! Racontez-nous aussi vos galères pour que nous aussi nous rigolions un peu de vous !

    A bientôt soit pour de belles photos, soit pour le récit d'une galère... Ou les deux !

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