• Pour ceux qui ne lisent pas le Thaïlandais, c'est le nom de Bangkok en Thaïlande (enfin, d'après Wikipédia...).

    C'est fini la Thaïlande... Mais avant de passer à La Réunion, nous devons vous raconter nos quelques jours à Ko Pha Ngan, puis notre fin de séjour à Bangkok.

    Ko Pha Ngan a été une étape vraiment tranquille. Il faut dire que nous étions quasiment seuls dans l'hôtel, sur la plage et au restaurant. Avec un joli paysage, le bonheur ! Il n'y avait qu'un problème : la mer était trop chaude ! Et, alors que nous devions être en période de mousson, il faisait très chaud dans l'air aussi.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    En plus, c'était la plage idéale pour les enfants : pas de profondeur, pas de vagues, pas de bestioles. Nous avons donc passé quelques heures assis dans la mer à ramasser des coques sur le sable, à discuter et à jouer.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Cette tranquillité était d'autant plus appréciable que le sud de Ko Pha Ngan est envahi de fêtards qui viennent pour les célèbres Full moon party. En dehors des pleines lunes, tous les prétextes sont bons pour qu'il y ait une fête tous les soirs. Quand nous y étions, le thème était "jungle".

    Pourquoi pas venir faire la fête ici ? A priori, nous n'avons rien contre. Mais il y a un côté plus glauque derrière. Ce sont des rassemblements réservés aux occidentaux (les Thaïlandais ne sont là que pour faire le service), plus là pour se défoncer que pour faire la fête, avec beaucoup d'alcool, de drogue, de prostitution. Pas vraiment bon enfant comme ambiance...

    Mais, comme souvent en Thaïlande, les espaces sont bien délimités : la pointe sud pour les fêtards et le nord pour ceux qui veulent être au calme. Nous étions juste à côté du village de Chaloklum, mignon mais moins charmant que Lanta Town.

    Sandrine a pu tester un nouveau massage, celui à l'huile de coco. Parfumé au gâteau "congolais", il est moins violent que le thaïlandais. Elle s'est encore un peu fait taper dessus mais c'était nettement plus agréable quand même !

    Nous avons eu droit à une nouvelle histoire de serpent aussi ! Nous étions en train de finir de déjeuner quand nous avons senti un peu d'agitation du côté du personnel. Une des dames est venue nous voir pour nous expliquer qu'il y avait un serpent... dans notre bungalow ! Et nous avons été invités à venir assister à la mise à mort... Le serpent était caché sous une pile de vêtements sales dans la salle de bain. Heureusement, il était vraiment petit. Mais nous n'avons pas réussi à savoir s'il était dangereux... Le jeune homme chargé de la mission est ressorti tout fier après quelques minutes avec la bête au bout d'un pic.

    Mais pourquoi nous en ont-ils parlé ??? Nous aurions préféré ne rien savoir !

    Et puis, il a été temps de remonter vers Bangkok. Ce fût un très long voyage... Nous sommes partis à 11h30 pour arriver à 7h du matin le lendemain. Nous avons pris un taxi, puis le bateau, puis le bus, puis le train et enfin un dernier taxi. Le clou du spectacle a été les 12 heures de train de nuit. Inutile de dire que les enfants ont adoré.

    C'est beaucoup mieux que les trains couchettes de la SNCF ! Nous étions en deuxième classe (il y a trois classes). Les couchettes y sont réparties des deux côtés du wagon, sans compartiments, en haut et en bas. Vers 20h, un stewart est venu faire tous les lits avec des draps blancs, des oreillers et des couvertures toutes propres et qui sentaient bons. Il y a même un petit rideau pour s'isoler complètement.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Le seul problème était que nous n'avions réussi à avoir que deux couchettes et qu'elles étaient en haut. Celles-ci sont plus étroites qu'en bas et un peu casse-gueules avec deux enfants qui bougent beaucoup la nuit. Ni une, ni deux, Djamel s'est fait un grand copain : le stewart de notre wagon. Ce dernier a pris cette amitié très à coeur. Après avoir proposé de dégager plusieurs personnes de leur couchette (Djamel a refusé), il a fini par trouver une place libre en bas pour Djamel (le pauvre...) et les marmots.

    A Bangkok, nous voulions un hôtel pas trop cher, pas trop excentré et avec une piscine. Nous n'avons trouvé ces trois critères que dans le quartier où nous ne voulions surtout pas aller, Kao San. C'est un secteur où il y a beaucoup plus de touristes que de Thaïlandais, des bars partout et surtout de la musique et du bruit très tard le soir (après notre opinion sur la Full moon party, nous allons vraiment passer pour des pantouflards...). L'avis, sur internet, de personnes qui ont séjourné dans notre hôtel nous ayant rassuré, nous avons finalement atterri dans ce quartier tellement décrié.

    Pour Sandrine, c'était aussi l'endroit où commence le livre "La plage", dans une guesthouse sordide où Richard rencontre Daffy et où il récupère la carte pour aller à "la plage". Ceux qui ont lu comprendront une certaine réticence...

    Et finalement, c'était plutôt une bonne surprise. Il y a effectivement beaucoup de touristes, de bars, de musique et de sollicitations. Mais c'est aussi un quartier très vivant où il se passe toujours quelque chose et qui change au fur et à mesure de la journée. Le matin, c'est le balais des voyageurs qui arrivent et repartent avec leur valise à roulettes ; l'après-midi, il faut slalowmer pour éviter les chauffeurs de tuk-tuk, les tailleurs indiens et les vendeurs de tutu-nunu (expression de la grand-mère de Sandrine pour désigner des babioles) ; en fin d'après-midi et début de soirée, c'est le moment le plus agréable où il y a une certaine effervescence avec plein de monde, des familles, des enfants ; tard le soir, c'est le quartier des fêtards avec beaucoup d'alcool et de musique.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Nous n'avons pas vraiment été gênés par le bruit car notre chambre donnait sur une petite cour intérieure et parce que nous avons le sommeil lourd dans la famille. Nous avions aussi une déco originale, à base de photos de cuisine de rue. Plus ou moins appétissant selon les photos et les heures de la journée... Il y avait même une photo d'insectes. Des vendeurs en proposaient en bas, dans la rue, mais ils semblent mieux gagner leur vie en monnayant les photos de leur stand qu'en vendant les insectes...

    Le soir, en suivant l'exemple de ces photos, nous avons acheté à manger dans les petits stands dans la rue. Bon et pas cher. Nous avons d'ailleurs globalement bien mangé en Thaïlande : pad thaï (nouilles sautées), curry, brochettes de viande, soupes, viandes, crustacés ou légumes sautés, riz frit... Nous avons aussi réussi à presque toujours trouver des plats occidentaux pour Titouan qui ne supporte pas la cuisine asiatique. Pour éviter qu'il se bouche le nez en poussant des "berk" à nous faire honte, lâchement, nous lui avons toujours acheté des pâtes, des tomates, des frites, du poulet grillé...

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Nous avons commencé les visites par le Wat Pho, un des temples les plus connus car il abrite l'immense Bouddha couché. Les enfants ne font pas prier pour aller dans les temples. Il faut se mettre pieds nus, on peut courir, faire du bruit et il a toujours un truc marrant à faire (tourner les moulins de prières en Mongolie, jeter des pièces dans une bassine en Corée du sud, mettre des pièces dans des bols ici). Ils adorent !

    Le temple est très grand et composé, comme toujours, de nombreux bâtiments entourés de cours et de jardins. Le Bouddha couché (la position avant le nirvana) est assez impressionnant. Il est vraiment immense (45 m) mais placé dans un temple ridiculement petit par rapport à sa taille. Avec les colonnes qui empêchent de le voir d'un seul coup et son sourire narquois, cela lui donne un côté mystérieux.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    La salle est bercée par le tintement de petites pièces de monnaie que les visiteurs répartissent dans une centaine de bols en métal.

    Il y a plein d'autres choses à voir : une belle collection de Bouddhas assis, des statues, des lieux d'offrande et même des caricatures de "farangs" (les occidentaux).

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Nous avons aussi fait un tour de bateau longue-queue sur les klongs, les canaux qui parcourent toute la ville. C'est intéressant pour voir un autre visage de Bangkok. Les maisons en bois qui donnent sur les klongs sont, en grande partie, sur pilotis et au raz de l'eau. Il y a des jardins, des plantes qui flottent, des enfants qui se baignent, plein de bateaux. Sur les berges, on voit d'innombrables temples.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Nous nous sommes arrêtés, comme tous les autres, pour nourrir les poissons-chats avec du pain. C'est assez effrayant de voir des centaines de gros poissons se précipiter sur un morceau de pain.

    กรุงเทพมหานคร

    Pour les déplacements, nous avons pris des taxis en insistant pour qu'ils mettent leur compteur (ça marche mieux qu'en Amérique du sud). Une fois, nous n'avons pas réussi à en trouver un qui accepte. Nous avons donc pris un tuk-tuk, qui nous demandait moins cher. Nous avons cru mourir ! Ils conduisent comme des fous et dans le tuk-tuk, on est aux premières loges.

    Sandrine s'est aussi promenée à pied un après-midi dans les quartiers des temples, de Kao San et de Thewet. Comme il y a des temples tous les 100 mètres, c'est pratique pour en voir plein. ça permet aussi de sortir un peu des coins les plus touristiques. Mais franchement, c'est difficile d'être piéton dans cette ville ! Il est surtout difficile de traverser. Il y a beaucoup de grandes voies rapides où il n'y a presque pas de passages et même quand on en trouve un avec des petits bonhommes, ce n'est jamais aux piétons de passer.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Après, Sandrine a re-re-testé le massage. Des pieds cette fois-ci, puisque c'est le grand truc ici ! Maintenant, les massages, c'est vraiment fini ! La masseuse lui a fait trop mal !

    Nous avons visité aussi le petit marché aux fleurs de Thewet avec ses orchidées, ses plantes aquatiques et lotus.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Sandrine a, à cette occasion, eu droit à la petite arnaque locale, heureusement tellement connue qu'elle l'a vue venir de loin. Elle cherchait le chemin sur son plan quand un monsieur "bien sous tous rapports" s'est arrêté pour l'aider. Quand elle lui a dit où elle allait, le monsieur lui a expliqué que le marché était fermé car c'était jour de fête pour les bouddhistes (la Saint Bouddha peut-être ?). A la place, elle pouvait aller voir le "Big Bouddha" mais il fallait se dépêcher car ça fermait dans une heure. Le mieux était donc de prendre un tuk-tuk, beaucoup moins cher qu'un taxi (ce qui est faux). Et c'est alors qu'un tuk-tuk s'est arrêté juste devant elle. Elle a refusé et le marché n'était pas fermé...

    La Thaïlande est surnommée le pays du sourire et dans les guides et sur internet, la gentillesse des habitants est vantée. Dans le sud, nous avons effectivement trouvé les gens adorables (et ils doivent l'être encore plus en dehors des zones touristiques). Mais pas à Bangkok ! Avec les enfants, ça allait à peu près mais sans eux, c'était parfois limite désagréable... Vu le nombre de touristes (pas toujours agréables eux non plus) qu'ils doivent se coltiner, on ne peut que comprendre pourquoi...

    Nous avons fini par la maison de Jim Thompson, une très belle maison thaï installée par un personnage de roman. Il fût espion pour l'OSS pendant la seconde guerre mondiale avant de s'installer en Thaïlande où il a relancé l'industrie de la soie. Il a fini par disparaitre mystérieusement à 61 ans, comme cela était annoncé dans son thème astral. Il a constitué sa demeure en rassemblant des maisons traditionnelles, des oeuvres d'art et des éléments de décoration locaux.

    La maison est toute en bois sombre, très chaleureuse, avec de beaux objets (mais vous n'en verrez pas de photos, interdit). Le petit plus est qu'ils proposent des visites en français très intéressantes pour en savoir plus sur le bouddhisme et la culture thaïlandaise.

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    กรุงเทพมหานคร

    Nous avons fait aussi un peu de shopping pour racheter un fil perdu, une pochette pour l'appareil photo, le jeu Fifa 2014 (Djamel ayant fait tous les magasins de jeux vidéo d'Australie sans succès, il était plus que ravi), une jupe pour Sandrine (pour remplacer celle que Titouan appelait la serviette, sans qu'on ait jamais compris pourquoi).

    Le temps a été chaud mais supportable. Nous avons eu un gros orage que les enfants ont regardé à la fenêtre pendant un bon moment.

    กรุงเทพมหานคร

    Finalement, nous nous en sommes bien sortis avec le temps. ça n'a pas été l'apocalypse à laquelle nous étions préparés... Les premiers jours, nous avons vraiment hésité à remonter dans le nord pour échapper à la pluie. Mais après, nous avons eu beau temps.

    Il y a un nombre incroyable de Français en Thaïlande et plein de famille depuis le début des vacances. Blasés, nous ne nous retournions même plus quand on entend parler français...

    Sur le trajet de l''aéroport, nous avons croisé une manifestation des "chemises rouges", opposants au pouvoir en place. Il y avait beaucoup plus de CRS que de manifestants...

    Nous sommes maintenant à La Réunion. En France ! Il paraît qu'il y a en ce moment la plus grande sécheresse depuis 50 ans. Mais depuis que nous sommes arrivés, il pleut pas mal...

    A bientôt (sauf si nous tombons sur les Dents de la mer...).

    PS : régulièrement après notre départ d'un pays, il s'y produit une catastrophe... En ce moment, des incendies de forêt énormes ont lieu dans les Blue Mountains, où nous étions il y a moins d'un mois...

    Pin It

    2 commentaires
  • J'ai obtenu plus de 40 commentaires de plus de 40 personnes différentes. Merci beaucoup à tous !

    Et j'adresse des remerciements plus particuliers à Mariama et ses collègues et amis qui se sont fortement mobilisés...

    Djamel a eu droit au passage à de nombreux compliments. Il est donc très content lui aussi ! Ce jeu aura été l'occasion de regonfler nos égos à bloc à tous les deux...

    Grâce à vous, une "journée de rêve" m'attend, ce qui signifie une journée sans couches, bain, essuyages de bouches et hurlements. Une journée de mère indigne quoi ! Quant aux massages, j'ai laissé tomber depuis celui des pieds en Thaïlande et le coiffeur, c'est fait (à suivre...).

    Normalement, j'aurais dû pouvoir profiter de ma journée dès le lendemain du 40ème commentaire. Mais ça tombait le jour du vol de 10 heures pour aller de Thaïlande à la Réunion... Je ne pouvais quand même pas laisser Djamel gérer les deux dans l'avion (ça aurait pu troubler ma tranquillité de plus). Ce sera donc une journée réunionnaise, photos à l'appui évidemment !

    A bientôt pour un nouveau jeu.

    Sandrine

    PS : Je crois aussi important de préciser que Djamel s'occupe habituellement beaucoup des enfants. N'allez pas croire le contraire !


    6 commentaires
  • Pour ce bilan des huit mois, nous allons vous parler (comme nous l'avions promis il y a quelques temps déjà) de nos bagages. En effet, il nous a fallu tout ce temps pour optimiser le mieux possible notre maison portative.

    Pour mieux saisir l'évolution entre avant le voyage et maintenant, vous pouvez relire notre article à ce sujet à la veille du grand départ : Notre maison pendant 10 mois.

    Nous sommes passés, la plupart du temps, à quatre sacs : un pour les vêtements, un pour la logistique (sur lequel s'accroche un sac à dos), le porte-bébé et deux petits sacs à dos. Le nounours a finalement réussi à trouver une place dans un sac.

    Huit mois ! Il est temps de parler bagages.

    Nous avons laissé tomber la poussette. Nous ne nous en servions pas beaucoup et elle incitait les enfants à ne pas marcher. Nous envisageons de peut-être bientôt nous séparer aussi du porte-bébé. Après nous avoir énormément servi, il est maintenant moins utile car Lola commence à bien marcher elle aussi.

    Dans le sac de vêtements, nous avons toujours tous nos petits sacs : un pour chacun d'entre nous, un pour les maillots de bain, un pour les chaussures, un pour les vestes et un dernier pour le linge sale (avant, nous le mettions dans des sacs en plastique mais ça chiffonnait Djamel...). Il y a aussi les "sacs à viande" qui nous servent régulièrement.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    En matière de vêtements, nous n'avons pas vraiment changé les quantités. Nous avons les t-shirts de la D-Team en plus !

    Dans le sac "logistique", nous avons : plein de fils pour le chargement de tous nos appareils, les guides de voyage en attente, le fil à linge, les pinces à linge et la lessive, les trousses de toilette, les serviettes, les médicaments (le stock n'a quasiment pas bougé en huit mois), la trousse de secours (pas beaucoup de baisse du stock non plus), les répulsifs anti-moustiques, les gourdes des enfants, les bouées, quelques couches (même si nous sommes beaucoup plus en flux tendu qu'avant et que nous espérons que Lola sera bientôt propre. Allez, on y croit !) et le lecteur DVD et ses DVD.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages.

    Accroché sur ce gros sac, nous avons aussi un sac à dos. C'est celui qui coûte cher ! Y sont rangés la tablette, l'ordinateur, l'appareil photo, le reader, la console de jeux, les papiers, le carnet de notes et les stylos, la montre GPS et les casques. Il pèse une tonne et Djamel le couve.

    Dans le porte-bébé, il y a les chapeaux, les lunettes de soleil et la crème en haut. En bas, c'est le sac à doudou. A la place de Lola, nous mettons souvent un des sacs à dos.

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages...

    Huit mois ! Il est temps de reparler bagages...

    Enfin, le petit sac rouge est plein de jouets. Et Djamel porte en permanence sur lui (peut-être même la nuit) une sacoche avec les passeports, les cartes bancaires et l'argent.

    Ce qui n'a pas changé, c'est que Djamel porte toujours presque tout : le porte-bébé et les deux gros sacs (qui roulent quand même !). Sandrine et Titouan ont chacun un sac à dos. Et Sandrine porte aussi la gourde aussi !

    Plus que deux mois...

    Pin It

    11 commentaires
  • Aux dernières nouvelles, nous étions à Ko Lanta.

    Mettons les choses au clair tout de suite. Ko Lanta est un archipel de plusieurs dizaines d'îles. Nous, nous étions à Ko Lanta Yai, pas celle où a été tournée l'émission du même nom. Celle de TF1 s'appelle Ko Rok et elle est effectivement déserte, pas comme la nôtre. Enfin, déserte d'habitants car les touristes, eux, sont là, attirés par la renommée du jeu.

    Autant le dire, au premier abord, nous avons été très déçus par Ko Lanta. La plage était sale, l'hôtel bof et l'ambiance assez glauque. Très loin de notre petit paradis de Ko Phi Phi... Nous étions au milieu d'une petite station balnéaire où les trois quarts des hôtels et des restos étaient fermés. Ce qui n'est pas très grave (et même plutôt bien d'habitude) mais là, tout ce qui était fermé donnait une impression d'abandon ou était en travaux. C'était bruyant et moche : voila la première vue !

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Maintenant, passons à la seconde vue... Nous avons fait un tour dans l'île moitié en pick-up, moitié en tuk-tuk. L'île est habitée par des vrais gens (= pas que le personnel des hôtels), musulmans pour la plupart. Le sud de l'île est habité par les gitans de la mer. Il y a donc une vie en dehors de la plage et des cocotiers et ça, c'est intéressant. Il y a des petites mosquées un peu partout et on entend l'appel à la prière.

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Les plages n'ont rien d'exceptionnel côté ouest. Mais vous savez à quel point nous sommes difficiles maintenant... A l'est, par contre, le paysage est merveilleux. C'est vraiment superbe au niveau de Lanta Town, un petit village plein de charme.

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsayw            yjg

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Au centre, il y a la jungle et des singes partout qui traversent la route.

    De Ko Lanta à Tonsay

    Le soir, au coucher du soleil, notre plage nous a paru plus belle qu'en plein midi...

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Nous pouvons aussi signaler qu'il a fait anormalement beau pendant deux jours. Comme nous ne sommes jamais contents, nous préférons finalement avec un peu de pluie car quand il fait beau, il fait chaud (mais toujours aussi humide = le linge ne sèche pas). Et nous, on n'aime pas trop le soleil.

    Ko Lanta ne nous laissera pas un souvenir impérissable mais au moins, nous avons pu voir un endroit un peu plus authentique que dans d'autres coins plus paradisiaques. D'autres îles de l'archipel sont peut-être plus intéressantes mais nous n'y sommes pas allés car, d'une part, en cette saison, toutes les liaisons en bateau ne fonctionnent pas et d'autre part, les hôtels sont souvent des resorts chers et un peu dénués d'âme.

    Après Ko Lanta, après avoir hésité entre toutes les îles du coin (nous avons retrouvé notre Guide du routard finalement, ça craint niveau tentations...), nous avons finalement jeté notre dévolu sur la presqu'île de Railay.

    Mais avant d'y arriver, nous avons eu droit à notre épreuve ! Les jeux de l'émission Ko Lanta, c'est du pipi de chat à côté (quoique, les vers...) !

    Un mini-bus devait venir nous chercher vers 7h40-7h50. Il est arrivé à 8h10 mais ça, ce n'est pas grave. Nous étions seuls avec deux européens du nord qui avaient un avion à prendre et qui commençaient à s'inquiéter car eux, devaient normalement partir à 7h de Ko Lanta. Nous avons fait 200 m puis notre chauffeur s'est arrêté dans une station-service sans nous en expliquer la raison. Un bon quart d'heure après, nous avons compris. Nous avons dû changer de mini-bus pour monter dans un autre, déjà bien plein de gens et de bagages...

    Nous nous sommes donc tassés avec des Allemands, des Européens du nord et des Espagnols. Juste tassés, ça aurait pu aller mais c'était trop facile. Il n'y avait pas de clim, qu'un tout petit peu d'aération, il faisait un soleil de plomb (sous la pluie, c'était pas drôle) et les sièges étaient en simili-cuir.

    Quand nous nous sommes arrêtées en plein soleil pour attendre le bac (pour traverser vers le continent), nous avons commencé à dégouliner. C'est alors que deux passagers supplémentaires sont montés ! Deux gros Anglais avec leurs bagages ! Nous nous sommes dits qu'il n'y aurait jamais assez de place. Mais si ! Djamel et Sandrine se sont retrouvés avec chacun un enfant sur les genoux (les leurs quand même) et tout l'espace libre a été envahi de bagages.

    C'est là que la différence de mentalité entre Européens du nord et du sud s'est clairement faite sentir. Les nordistes sont restés de marbre. Ceux qui avaient un avion à prendre et qui voyaient le temps passer n'ont pas bouger un sourcil. Les latins ont commencé à râler sérieusement. Un Espagnol furieux n'arrêtait pas de répéter au chauffeur "No, two cars !", ce qui ne servait absolument à rien.

    Histoire de faire durer le plaisir le plus longtemps possible, le dit chauffeur s'arrêtait tous les quarts d'heure pour s'acheter à manger.

    Deux heures plus tard, en nage et ankylosés, nous sommes enfin arrivés à Ao Nang où nous devions prendre un bateau longue queue pour aller à Tonsai Bay. Une descente périlleuse dans les rochers et quelques vagues un peu flippantes plus tard, nous sommes enfin arrivés. A l'autre bout de la plage par rapport à notre hôtel ! Nous avons donc dû traîner bagages et gamins tout le long pour arriver au bon endroit, toujours sous un soleil de plomb. Cette petite promenade nous a au moins permis de nous rendre compte que nous étions logés du bon côté de la plage, le mieux aménagé et le plus propre. Pour finir, heureusement qu'un tuk-tuk nous a accompagnés jusqu'à notre bungalow...

    Avant toute chose, nous avons filé manger et boire chez "Mama's chicken". Nous commencions à être bien quand d'un coup, tout le personnel s'est mis à s'agiter en criant "maya ! maya !". Il y avait un serpent derrière le bar... qui s'est fait complètement aplatir par les plus courageux.

    De Ko Lanta à Tonsay

    Ensuite, nous avons arrêté de nous plaindre car le site était époustouflant (un adjectif encore jamais utilisé sur ce blog et pourtant il y en a eu). C'est sans doute un des plus beaux endroits que nous ayons vu au cours de ce tour du monde. Des falaises, d'énormes îlots et des pitons rocheux tombent dans une mer turquoise (et chaude aussi !). Les plages ne sont pas très grandes et joliment dessinées en baie. C'est superbe !

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    L'ambiance dans cette petite baie est assez divertissante car c'est le royaume de l'escalade et de la varappe. Il semblerait que ce soit un site réputé mondialement. Nos co-plagistes étaient donc tous sportifs et vivaient avec un harnais sur eux en permanence. Ils passaient leur temps à grimper partout ! Dès le petit déjeuner, nous les voyions escalader au dessus de nos têtes. Et le soir, ils se regroupaient tous sur un coin de la plage pour partir à l'assaut d'un bout de falaise jusqu'à la tombée de la nuit.

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsai Bay

    Pas mal aussi au petit déjeuner...

    De Ko Lanta à Tonsay

    C'est également un coin assez roots, version tranquille de notre côté de la plage (après avoir grimpé sur toutes les falaises du coin, ils sont un peu fatigués le soir). De l'autre côté, c'est roots plus fêtard et moins bon enfant (c'est pour ceux qui font semblant de faire de la varappe).

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    L'endroit est envahi de singes qui descendent parfois tous d'un coup de la falaise. Nous aimons bien les singes mais de loin. Là, après avoir vu les locaux à l'oeuvre, Djamel se promenait avec un caillou dans sa poche. Il a même été obligé, tel un héros armé d'un balai, d'aller sauver nos voisines d'en face qui s'étaient enfermées dans leur bungalow à cause d'une invasion de singes.

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Nous sommes d'autant plus attachés à notre petite baie que nous avons fait un tour du côté obscur (du tourisme)... Juste à côté de chez nous, cachés par des avancées rocheuses, se trouvent Railay est et ouest et surtout Ao Phra Nang, une des plus belles plages du monde (encore !). Nous y sommes allés en trois minutes de bateau longue queue (ça s'appelle long tail boat ici).

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Railay ouest n'a pas beaucoup d'intérêt, à part un sable plus fin et plus blanc qu'à Tonsai. La vue est moins belle. C'est par contre beaucoup plus cher ! La noix de coco y est à 95 baths (environ 2,50 €) alors qu'elle est habituellement à 50 baths (environ 1,25 €). C"est un point de comparaison comme un autre...

    Railay est est dans une jolie baie mais entourée de mangrove et donc très vaseuse. Des tracteurs sont obligés d'aller chercher les gens qui arrivent en bateau. Mais le problème est que le tour de la plage est complètement bétonné. Il y a une digue qui longe le bord et derrière complexes hôteliers, magasins et restaurants s'entassent les uns sur les autres. Et le bétonnage ne semble pas terminé...

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Mais le pire, c'est à Ao Phra Nang. Depuis que nous sommes arrivés en Thaïlande, nous ne voyons pas grand monde. C'est sûrement parce que tous les touristes sont sur cette pauvre plage ! Nous ne pourrons pas juger si c'est une des plus belles du monde. Ce n'est pas possible de faire abstraction des centaines de Russes tendance bling-bling et d'Asiatiques avec leur gilet de sauvetage sur le dos (à ce stade, nous ne cherchons même plus à comprendre) qui s'y trouvent... Les bateaux qui déposent les touristes pour les excursions à la journée font des va et vient permanents.

    De Ko Lanta à Tonsay

    De Ko Lanta à Tonsay

    Quand on s'éloigne un peu du point le plus photogénique, il y a un peu moins de monde mais c'est relatif.

    De Ko Lanta à Tonsay

    Bref, nous avons eu un petit aperçu de ce que nous lisons sur notre guide et sur internet : la haute saison sur les îles du sud de la Thaïlande doit être un cauchemar. Sur ce point aussi nous devenons difficiles... Nous sommes trop habitués à ne pas être importunés par ces affreux touristes...

    C'est sûr que la Thaïlande (comme ce fût aussi le cas au Pérou) fait réfléchir sur le tourisme. Il y a des endroits qui ont été saccagés par un développement anarchique et d'autres qui sont en train de l'être. Les sites sensés être protégés ne le sont que sur le papier. La gestion des déchets et de l'assainissement sur les petites îles est très problématique. En arrivant à Ko Phi Phi et à Ko Lanta, on paie une taxe pour le traitement des déchets mais est-ce vraiment utile ?

    Nous ne pouvons qu'avoir une pointe de culpabilité en participant à tout ça... Il n'y a que les touristes eux mêmes qui pourraient faire changer les choses mais, si certains endroits sont devenus des usines touristiques atroces, ils répondent bien à une attente d'un public.

    C'est un sujet complexe. Certes, le tourisme fait vivre une partie de la population (qui vivrait sans doute moins confortablement sans). Mais au prix de quelques sacrifices quand même. Et n'est-ce pas une forme de chantage de dire que les Thaïlandais doivent tout accepter au risque de perdre leur source de revenus ?

    Alors, devons-nous arrêter de faire des tours du monde ? Vendons-nous notre âme au diable en visitant des lieux où tout n'est pas mis en oeuvre pour garantir un développement durable ? Devrions-nous ne voyager qu'à pied, en dormant chez l'habitant ? Pour l'instant, confortablement installés dans un hamac face à la mer, nous allons continuer encore un peu à être égoïstes, tout en ayant ces réflexions à l'esprit...

    Nous sommes maintenant un peu remontés vers le nord et passés du côté du Golfe de Thaïlande. Nous sommes sur une autre île : Ko Pha Ngan. Ko signifie île, comme on peut s'en douter au bout d'un moment. C'est juste à côté de Ko Samui et de Ko Tao, plus connues. Cette île est néanmoins célèbre pour les Full moon party qui s'y déroulent à chaque pleine lune...

    A bientôt pour une nouvelle histoire de serpent, à défaut d'un récit de Full moon party.

    Pin It

    4 commentaires
  • Sandrine et Djamel ont régulièrement des discussions à propos de qui a le plus de travail avec ce blog. Djamel soutient que c'est celui qui sélectionne et met les photos en ligne (donc lui) ; Sandrine que c'est celle qui rédige les articles (donc elle).

    Djamel lui a donc lancé un défi. Si elle réussit à obtenir au moins 40 commentaires de personnes différentes avec un article sans photos, il veut bien s'incliner...

    Je (l'heure est grave, j'arrête de parler de moi à la troisième personne !) vous supplie demande donc de me faire gagner en postant un commentaire sous cet article. Tout le monde est bienvenu, même des inconnus (biloute59, je compte sur toi !). Si vous n'avez jamais osé écrire, c'est le moment ou jamais !

    Le sujet du commentaire n'a aucune importance, seule la quantité compte. Il me faut 40 personnes (pas 40 commentaires, ce serait trop facile). Mon honneur est en jeu !

    En cas de victoire, je vous promets moult remerciements, car je gagnerai (en plus du plaisir d'avoir gagné) une journée de rêve sans mari, ni enfants. A moi le shopping, les massages, la mer tranquille sans surveiller personne... (et pensez bien à la deuxième moitié de l'intitulé du jeu...).

    Sandrine

     

    Précisions du samedi 19 octobre : merci beaucoup à ceux qui vont m'aider à gagner ! Je vais aller prier le Bouddha couché pour vous. N'en faites pas trop quand même, Djamel va déprimer... Vous avez donc le droit de nous écrire ce que vous voulez dans les commentaires (pas seulement que je suis la meilleure). Par ailleurs, si vous tenez absolument à soutenir Djamel (je peux comprendre...), vous pouvez bien entendu nous laisser un commentaire sous un autre article.

    Je dois aussi avouer, même si j'ai bien compris votre entousiasme à ce sujet, que les articles des enfants sont signés Djamel... Moi aussi, j'adore !

    En attendant, je note le nom de ceux qui n'ont pas (encore) commenté...

     


    45 commentaires